À l’issue de la rencontre c’est un Mario Richer soulagé qui nous a répondu, heureux que ce titre vienne récompenser plusieurs années de travail. Pour autant, le coach picard ne réalisait pas encore tout à fait l’exploit qu’il venait d’accomplir.
C’était un match compliqué mais l’important dans une finale c’est de la gagner ?
L’important c’est de la gagner, ça a été dur, surtout avec ce scénario, où on se fait égaliser à deux secondes de la fin…
La joie est encore plus grande, avec ce type de scénario ?
Là on a battu presque deux équipes, les arbitres et puis l’adversaire. On est l’équipe la moins punie de la ligue, et là ce soir, on a eu neuf ou dix pénalités.
Cette victoire c’est l’une des plus belles joies qui puisse exister pour un entraîneur ?
C’est sûr, je vais le réaliser dans les prochaines minutes, pour l’instant je suis encore sous l’adrénaline. Quand on va le réaliser, on sera avec les joueurs, tous ensemble, on fera le speech ensemble. on va aller le célébrer plus tard, je ne sais pas ce qu’il va se passer par la suite, j’espère qu’il va y avoir une grosse »party » à Amiens dans les prochains jours.
Quand on voit ce que cela fait au peuple amiénois qui attendait un titre depuis longtemps, ça rajoute de la joie ?
C’est important pour les partisans, l’organisation, pour les joueurs, ça fait cinquante ans que l’organisation est là, et elle n’a jamais gagné la coupe de France, donc je suis content.
Et pour vous, en tant qu’entraîneur, ça valide le travail que vous avez fait ?
Bien sûr, ça valide le travail d’Anthony (ndlr : Mortas) et moi, de l’organisation.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédits photos Leandre Leber gazettesports.fr
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