L’incroyable succès de l’Aéroboxe
C’est un vrai phénomène et non une mode passagère.
Frédéric Grenon, ancien professionnel et qui est chargé de cette nouvelle discipline, l’Aéroboxe, est littéralement débordé par le succès.
Plusieurs fois par semaine, dans la salle de la Veillère, elles sont une bonne centaine âgées de 17 à 65 ans (mais oui) qui viennent se défouler en musique sur le ring. Il n’est pas question de donner véritablement des coups. Seulement, de faire du shadow, cette boxe dans le vide rythmée par de la musique.
Au menu d’une séance, du cardio qui augmente progressivement dans la saison et des mouvements musculaires. Toutes prennent du plaisir d’autant que Frédéric Grenon leur propose d’autres « sorties ».
Ainsi, il fait en sorte qu’un maximum de pratiquantes participent à la Jules Verne.
« L’an dernier, nous étions 121 licenciées. Pourquoi un tel succès ? Peut-être est-ce ma façon d’entrainer ? Les filles aiment bien çà. »
Alors, on peut s’interroger ? Pourquoi Frédéric Grenon, adepte de la boxe anglaise (il a disputé 54 combats amateurs et 33 chez les professionnels), en est-il arrivé à donner des leçons au cours desquelles les filles n’ont pas le droit de donner des coups ? Tout simplement parce qu’il aime enseigner.
Avec Frédéric Grenon, pas nécessaire de faire de la publicité. C’est tout simple. Il s’agit de cette bonne vieille méthode qui est le bouche à oreille.
En tout cas, lui qui a été boxeur et qui sait ce que cela signifie de recevoir des coups, n’est nullement frustré de ne donner que des leçons n’ayant rien à voir avec les combats.
Mais il est clair que si une d’entre elles souhaite monter effectivement sur le ring pour disputer de vrais combats, notre ami Frédéric Grenon la dirigera directement vers Jérôme Fouache. Les deux hommes travaillent pour la bonne cause et le même club. Constatation de Grenon : « Les filles sont très résistantes et elles le démontrent en participant à la Jules Verne ».
Mais pour Frédéric Grenon, l’essentiel est d’inculquer à ses élèves ce qu’il a lui-même appris lorsqu’il combattait : « La boxe m’a appris d’abord, le respect de l’adversaire et surtout savoir me contrôler ».
Lionel Herbet