Christophe Pelissier
« J’ose espérer que si le Stade Rennais a fait un mauvais match comme l’affirme Sabri (Lamouchi), j’espère que nous en sommes à l’origine. Nous souhaitions retrouver notre jeu. Je suis très satisfait de la prestation de mon équipe. La fin de la rencontre me laisse certes perplexe mais la peur de bien faire nous a parfois tétanisée. Il est difficile de reprocher quoique ce soit aux joueurs cependant.
Mathieu Bodmer s’est révélé précieux dans l’animation du jeu. La rentrée de Juan Otero l’a été également. L’attitude du groupe envers Mangani, opéré dernièrement, me touche énormément. Concernant Eddy Gnahoré, il va finir meilleur buteur si cela continue (rire)
Si nous n’avons pas la culture du collectif, nous n’y arriverons pas. La voie du succès, du maintien notamment passera par cette philosophie. Gagner fait du bien sur le plan comptable, mental aussi. Nous avons des joueurs en provenance d’horizons différents, il est important, nécessaire de leur faire comprendre qu’elle est l’ADN de notre structure. Ici jouer avec le coeur est primordial.
Sabri Lamouchi
« Nous avons vécu un scénario catastrophe. On se créé les deux plus belles occasions en première mi-temps, nous frappons sur le poteau durant le temps additionnel et nous nous offrons l’opportunité de priver l’Amiens SC d’une victoire qu’il mérite pourtant amplement.
Il est grand temps de se poser les bonnes questions. Nous avons une rencontre importante dimanche face à Montpellier. Ce que nous avons produit ce soir n’est pas respectueux à l’égard des amoureux du Stade Rennais. Et ce n’est pas dans nos habitudes. Je le déplore.
Quels enseignements à tirer de cette rencontre ? Bien peu malheureusement excepté peut-être qu’Hatem Ben Arfa est parvenu à rester sur la pelouse durant 90 minutes. »
Propos recueillis par Fabrice Biniek
Crédit photos : Leandre Leber Gazettesports