A Rue en Baie de Somme où se tenait l’open du même nom, nous avons rencontré le meilleur joueur français et actuellement 10 éme mondial à l’ATP, Gilles Simon a accepté de répondre à nos questions.
Francis Létocart : C’était une première cet Open pour vous, avec une finale. Que pensez-vous du tournoi et du niveau de jeu proposé ?
Gilles Simon : « Je pense que c’est un beau tournoi avec un bel esprit de club comme on les aime. Je suis très content d’être ici, on m’avait prévenu qu’il y aurait une belle ambiance et une belle atmosphère je ne suis pas déçu, quant au niveau aujourd’hui ça a été dur. Grégoire a très bien joué dès le début, je suis mal parti mais j’ai réussis à dominé à la fin du premier, il a fait un bon tie-break, il a très très bien joué sur ses mises en jeu. J’avais du mal à avoir de l’emprise pour me créer des ouvertures, et heureusement j’ai réussi à braker au meilleur moment au deuxième sets à 5 partout et j’ai réussie à conserver cette avantage. »
Vous êtes le meilleur participant de l’histoire de l’Open de la Baie de Somme, quel effet cela vous fait ?
« Pas grand-chose, je pense qu’il y a eu beaucoup de joueurs venu ici, j’ai regardé les affiches, ils sont tous venu, le seul qui ne l’a pas fait c’est Gaël [MONFILS]. Sinon on est tous passé au moins par là, tout le monde en a gardé un bon souvenir c’est aussi pour ça que ça a continué et que d’autres joueurs sont venu années après an-nées. »
Le public picard attendait beaucoup de votre part. Il était impatient et vous a accueilli comme il se doit !
« J’ai eu un super accueil, ça été super pour moi et donc je remercie le public d’avoir manifesté cette envie de me voir venir ici. Souvent on a l’impression que c’est normal alors que moi je me dis l’inverse et c’est réellement un plaisir, vraiment un honneur. Et je vais essayer de faire un gros match de-main. »
S’il y avait UNE compétition que vous souhaiteriez gagner ? Laquelle ?
« Pour un joueur ce serait toujours un Grand Chelem tout simplement parce que la performance est toujours plus dure à réaliser quand on a envie de s’accomplir pleinement en tant que joueur de tennis. Celui qui gagne un Grand Chelem c’est un accomplisse-ment phénoménal en terme de niveau, de constance et de difficulté tout simplement. La coupe Davis est aussi très importante car c’est un format très différent et vraiment à part là-dedans. Mais moi je reste persuadé que chaque joueur de tennis, quand il grandit, il a envie de gagner un grand chelem parce ça représente ce qu’il y a de plus dure à accomplir sur un terrain de tennis. »
Quel Grand Chelem ?
« Honnêtement, n’importe lequel parce qu’encore une fois, que ce soit l’un des quatre, la performance sera énorme. Bien évidement en étant français, Roland-Garros, pour l’atmosphère et pour l’ambiance. Mais la performance est aussi difficile dans les quatre. »
Vous avez passez deux jours avec nous en partageant pas mal de moments (les repas, les matchs…), quel souvenir garderiez-vous ?
« Comme ce que je disais, il y a un bel esprit de club et je trouve qu’hier il y avait une grosse ambiance, lors de la soirée ; ça a commencé à danser, à chanter les gens étaient là et heureux et j’aime bien quand il y a une fête autour du tennis. C’est différent du circuit ATP parce qu’il y a forcément plus de tensions. Même l’organisation est plus professionnelle alors qu’ici c’est préparé par des bénévoles, c’est très familial. Ce week-end c’est une fête, c’est la récompense du travail de tous ces gens-là. Il y a une super atmosphère la vrai ambiance de club comme on les aime, ça fait plaisir. »
Gilles Simon signant des autographes dans les coulisses de l'Open de la Baie de Sommes.
Nous remercions Gilles d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Nous lui souhaitons bonne chance pour l’Open de Moselle qui a déjà débuté.
Propos recueillis par Francis LETOCART.