A la fin de cette année, les commémorations des cérémonies organisées dans le cadre des batailles de la Somme, durant le premier conflit mondial 1914-1918, prendront logiquement fin. D’ici là, de multiples médaillés sportifs sont récompensés pour l’engagement.
Des bénévoles récompensés
L’an dernier, au cours de l’assemblée générale des Médaillés sportifs et de l’Engagement associatif, certains bénévoles qui, à leur façon, avaient agi pour célébrer cet événement, avaient été récompensés. La même opération a été reconduite, samedi dernier, dans le cadre de la Maison des Sports à Amiens. Dominique Renaud, le président des Médaillés sportifs, a honoré plusieurs bénévoles qu’il nous plait de présenter dans cet article. Aujourd’hui maire de Pozières, Bernard Delattre est à l’origine de la création, avec l’Association Awano, d’un Mémorial réservé aux animaux et qui est une vraie « première » en Europe. Un mémorial qui se trouve donc logiquement à Pozières.
On l’a souvent ignoré mais durant la Première Guerre mondiale, des milliers d’animaux, notamment des chevaux ont péri. Bernard Delattre a aussi soutenu les projets de l’association franco-australienne Digger cote 160 et le travail de mémoire en direction des Australiens. Pour sa part, Pierre Guilgot a entrepris une action pédagogique avec les élèves du Lycée de la Hotoie à Amiens. Il a découvert et exploité les journaux des tranchées de cette Première Guerre mondiale. Des journaux écrits en langue picarde. Membres de l’Association franco-australienne de Villers Bretonneux, Jean Mroz et José Poveda ont participé à la gestion du musée franco-australien.
Très réservés et peu médiatisés, ces deux hommes méritaient d’être à l’honneur. Rappelons que le Mémorial de Villers Bretonneux est un site incontournable de la guerre 14-18. Président de l’association « le sapeur picard » Bruno Thorel a décidé de perpétuer le souvenir de la Grande Guerre à travers des expositions, des interventions auprès des scolaires, tournage de films et remise en état d’une tranchée dans le petit village de Fay. Le travail a été effectué dans les conditions de l’époque avec utilisation de la pelle et de la pioche. Un travail considérable, un travail de mémoire.
Lionel HERBET
Crédits photo : Lionel Herbet – GazetteSports.fr