HOCKEY SUR GLACE – Ligue Magnus : Kevin Bergin « 100 % responsable », mais déçu de son powerplay malgré le succès face à Gap

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Tout n’a pas été parfait ce mardi lors de la victoire des Gothiques d’Amiens face à Gap, à l’image du powerplay qui a été pointé du doigt mais dont Kevin Bergin a pris le soin de se tenir responsable. Le technicien ne retenait que le succès, précieux après les deux revers face à Marseille.

Ce mardi, les Gothiques d’Amiens ont repris leur marche en avant face à Gap (5-2) après un week-end qui s’était soldé par deux défaites contre Marseille. Aux tirs au but à domicile (5-5, 0-2) avant de subir le premier blanchissage en championnat des Spartiates (4-0), toujours invaincus dans leur patinoire cette saison. Au Coliseum, si tout n’a pas été parfait, les Amiénois ont eu le mérite de mettre davantage d’intensité que leurs homologues gapençais, désormais englués dans une série de cinq défaites en Ligue Magnus. Pas toujours inspirés, ni efficaces dans la zone de vérité, les Amiénois s’en sont tout de même sortis vainqueurs avec cinq buts au compteur pour retrouver le chemin du succès et s’éviter une période de doutes.

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« Une victoire est une victoire, balaie Kevin Bergin pour réfuter un quelconque score flatteur obtenu ce mardi soir face à Gap. Je suis extrêmement content. On a eu des buts sur chaque bloc. Tout le monde a contribué, a participé à cette victoire-là. C’est une grosse victoire d’équipe. » Ce premier but, inscrit par le capitaine Aleksandar Magovac, a sans doute libéré les Gothiques, qui jusque-là n’avaient pas vraiment eu de grosses opportunités de faire trembler les filets de Max Zimmermann, le gardien gapençais. Celui du break marqué par Antonin Plagnat aurait dû leur permettre d’être quelque peu à l’abri au retour des vestiaires, mais Teemu Pulkkinen est venu contrarier Kevin Bergin alors qu’il restait six secondes à jouer dans la période. Contrarié, l’entraîneur amiénois l’est aussi au moment d’évoquer le deuxième tiers. Vingt minutes qu’il n’a pas vraiment appréciées. « On n’a pas joué notre meilleur hockey, on s’est compliqué la vie », regrette-t-il. Ses joueurs ont ensuite produit une troisième période de bien meilleure facture, avec certes trois buts de Gauthier Gibert, de William Lemay et de Mathieu Mony en cage vide. Mais les Gothiques ont aussi été bien meilleurs dans le jeu, et donc en phase avec les attentes de leur technicien : « On a sorti nos bottes de travail. On a joué dans notre identité. On a été récompensés à la fin. »

Bergin prend la responsabilité des mauvais powerplays

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Le powerplay amiénois, auquel prend part Jakub Izacky, ne s’est pas montré sous son meilleur jour face à Gap.

Cela n’a pas eu d’incidence puisque les coéquipiers d’Aleksandar Magovac ont glané les trois points de la victoire aux dépens de Gap. Mais face à une équipe bien plus en forme, ou mieux armée, cela aurait pu leur coûter cher. Les Amiénois ont clairement failli sur leurs powerplays. Ils ont eu deux phases de supériorité numérique complètes et une troisième qui n’a duré que 23 secondes après que Justin Bergeron ait été sanctionné. Ces deux premières phases en cinq contre quatre n’ont pas du tout été fructueuses. Un jeu parfois stérile, mais aussi beaucoup trop de déchets, d’imprécisions et de passes manquées. « Concernant le powerplay, je vais prendre 100 % de la responsabilité. On l’a moins travaillé avec beaucoup de matchs ces derniers temps. On a eu moins d’entrainement et j’ai mis moins l’accent sur cet aspect parce qu’on était la meilleure équipe du championnat, reconnait Kevin Bergin. Je les ai challengés après le match. Je suis super content du jeu à 5 contre 5, mais notre powerplay, actuellement, il est nul.«  Les Picards sont désormais la cinquième meilleure équipe en supériorité numérique avec 25,53 % d’efficacité. « Ça nous a peut-être coûté des points contre Marseille, estime le Québécois. Il y a quand même des gars qui doivent augmenter leur niveau de jeu, leur prise de décision avec le palet. » Une chose est sûre, cet aspect du jeu sera travaillé rapidement aux entraînements et cela pourrait faire à nouveau la différence sur la glace, ce vendredi, à Anglet.

César Willot
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr