Paul Bernardoni a brillé ce samedi avec l’Amiens SC, rassurant supporters et staff malgré un but encaissé tôt. Déjà solide dans ses cages, le gardien se projette déjà vers le déplacement à Troyes, confiant dans le potentiel de son équipe.
S’il est un joueur qui, ce samedi après-midi, a rallié tous les suffrages, c’est bien Paul Bernardoni le gardien amiénois. On sait dans quelles conditions il est arrivé à Amiens, devant prendre la (difficile) succession de Régis Gurtner parti à Lens après dix années passées au club. Finalement, Paul Bernardoni a déjà bien creusé son sillon et sa réputation est déjà très forte non seulement auprès de son staff, de ses équipiers mais aussi des supporters. Sans oublier les adversaires car en conférence de presse, l’entraineur de Rodez Didier Santini a vanté les qualités de Bernardoni qui a permis à son équipe de rester en vie.
Il est vrai que l’ancien gardien de Nîmes et Saint Etienne est un homme de dialogue et le fait qu’il aille saluer les supporters avant et après les rencontres, est très important. Il n’était donc pas surprenant qu’en zone mixte, Paul Bernardoni ait été le premier joueur à se confier et, une fois de plus, il a réussi son examen. Il est bien sur revenu sur le but de Rodez, inscrit très tôt puisque nous étions seulement à la 4e minute. On se rappelle l’action : un tir de Rodez, le gardien de l’ASC ne parvient pas à contrôler le ballon et Baldé surgit pour marquer. Une petite bévue peut-être imputable au soleil ce qu’il n’a pas démenti devant les médias.
« Ce but est arrivé très tôt et nous avions donc encore plus de 86 minutes pour repartir. C’est vrai que ce même genre de bêtise, si vous la faites à la 85e minute, ce n’est plus pareil. Cela fait partie du sport et cela arrive de faire des erreurs. Ce qui m’a fait plaisir, c’est de voir un stade plein et j’espère que nous allons fidéliser notre public. On est une bande de jeunes et on se bat même si tout n’est pas parfait. Il faut maintenant que nous soyons plus réguliers. Vous me demandez si nous nous en sortons bien : en première mi-temps oui mais pas en deuxième. Tout comme l’arrêt le plus difficile, c’est celui après le repos, dans ce face à face. Je ne savais pas où le joueur allait la placer. À ce moment, le score est de 1-1 et si Rodez marque, le match est tué. Maintenant, nous allons mardi à Troyes qui est leader. Dans le foot, tout le monde veut jouer contre les premiers. C’est bien car nous allons vite enchaîner. Dimanche, on se repose, lundi c’est le dernier entrainement avant Troyes. Et je vais vous dire, quand on est en bloc, ensemble, il peut se passer de belles choses.«
Lionel Herbet
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports.fr

