Malgré un match difficile, les Amiénois se sont imposés face à Saint-Amand-les-Eaux lors de la première journée du Challenge Jean Leroy. L’entraîneur, Bruno Fagnoni, s’est montré très satisfait de la prestation de ses joueurs.
Sous un ciel bleu et devant leurs camarades lycéens, les jeunes joueurs du PEFA ont assuré leur entrée dans le Challenge Jean-Leroy, en regagnant les vestiaires victorieux (2-0). Pas de grand spectacle ni de florilège de buts, mais une première journée satisfaisante pour l’entraîneur, Bruno Fagnoni, qui n’en espérait pas davantage de son équipe, réunie uniquement en semaine. Le week-end, en effet, les joueurs évoluent au sein de leurs clubs respectifs de la métropole, ce qui ne les a pas empêchés d’accéder à la finale à Clairefontaine. « Je rappelle que nos garçons ne jouent pas ensemble le week-end, contrairement à l’adversaire. Ce sont des garçons qui vont rejouer dans deux jours, en championnat, dans leur club. Il faut gérer. Nous, on a sept ou huit clubs différents, donc il faut à chaque fois que le collectif se mette en place. Il y a forcément toujours un petit peu d’appréhension, parce que c’est le premier match, c’est à la maison, il y a du monde… Ce n’est pas si simple que ça. »
L’équipe, composée à moitié de U17, a fait preuve d’un peu de malice, mais a manqué d’efficacité dans les finitions. « Les jeunes ont répondu à ce qu’on voulait dans la structure, dans l’organisation, dans les intentions. On pouvait tuer le match en début de deuxième mi-temps. Je pense qu’ils méritent quand même ce score positif. » De retour sur le terrain, plus concentrés et plus affamés, les Picards se sont montrés plus efficaces. « Il faut être réaliste. On l’a été sur un coup franc. » C’est Robin Zalazko, le capitaine, qui inscrit un doublé. « C’est un leader. Je suis content pour lui, mais il y a d’autres bons joueurs qui doivent prendre de la confiance. » Le coach accorde également de l’importance à la préparation du match à 22, même si seulement 18 joueurs figurent sur la feuille de match. « On a préparé ça du mieux possible, collectivement surtout. Je suis content en tant que coach, en tant qu’éducateur. Tous ont été impliqués, même les déçus qui n’ont pas joué. » L’évolution de l’intensité du match a mis l’adversaire en difficulté, qui termine fatigué et avec des crampes.

Trois autres journées attendent les Amiénois, et pas des moindres, puisqu’ils ont écopé de « gros cylindrés » avant de pouvoir quitter la phase de poule. En novembre, ce sera à Dunkerque, « une machine de guerre » qui a remporté son premier match 4-0, que les Samariens se déplaceront. « On va y aller ambitieux. Mais c’est une structure club : les joueurs s’entraînent toute la semaine ensemble. » C’est également le cas des autres équipes qu’ils affronteront lors des journées suivantes : Lens (un derby entre les deux PEFA renouvelé) et Lille. Cette poule est plus relevée que celle de l’année passée. « C’est nous qui essayons d’embêter les grosses équipes. Elles ont toujours un temps d’avance sur nous. Nous, on doit travailler, mais on y arrive. »
Sabine Loeb
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr

