Ce vendredi 6 juin, par le biais d’un communiqué, les 12 formations de Ligue Magnus, dont les Gothiques d’Amiens, ont annoncé la création de l’Union des Clubs de Ligue Magnus. Une entité censée promouvoir et défendre les intérêts du championnat français, mais aussi renforcer la collaboration entre les clubs.
Après s’être rencontrées le 27 mai dernier pour créer l’Union des Clubs de Ligue Magnus, les 12 formations de la première division française ont officialisé la création de l’entité ce vendredi 6 juin. Laquelle est présidée par un Conseil d’administration composé de cinq clubs qui ont été élus par leurs pairs : Bordeaux, Chamonix, Grenoble, Marseille et Rouen. Celui-ci est dirigé par Eric Lagache, président des Spartiates de Marseille. Il est accompagné d’un vice-président qui n’est autre que Thierry Parienty, son homologue du côté des Boxers de Bordeaux. Christophe Ville, président des Pionniers Chamonix, est lui trésorier de cette union.
« Cette union permet de réfléchir de manière unie, en tant qu’entreprise dans le monde du sport et du hockey. Même si sur la glace nous sommes des concurrents, ce n’est pas le cas en dehors, en raison de l’aspect géographique dans le commerce vis-à-vis des sponsors. Au contraire, on a les mêmes sujets en tant que chefs d’entreprise. Tous les présidents et les clubs de Magnus sont très reliés et s’entendent bien. On trouvait que cette union pourrait également être l’endroit où on réfléchit à améliorer, de notre côté, le hockey sur glace en France. Mais pas d’un point de vue fédéral, c’est-à-dire sur l’organisation sportive, puisque ça, c’est le sujet de notre fédération, mais d’un point de vue commercial, organisationnel, événementiel, qui sont de gros sujets« , détaille Jean-Luc Mention, le président des Gothiques d’Amiens.
Nous, les présidents, n’avons qu’un poids de réflexion et de proposition.
Jean-Luc Mention, président des Gothiques d’Amiens
La création de cette union vise à représenter les intérêts des équipes, mais aussi à renforcer leur collaboration. Elle devrait aussi permettre de porter des réflexions sur des sujets tels que la formation des joueurs dans le cadre du statut de JFL (joueur formé localement), l’arbitrage et la protection des joueurs. « On ne va pas se substituer à une fédération en réfléchissant sur ces sujets, mais ça nous permettra de gagner du temps et d’être plus forts vis-à-vis de notre fédération sur ce genre de sujets. Notre fédération a quand même le poids des décisions. Nous, les présidents, n’avons qu’un poids de réflexion et de proposition« , précise le président du club amiénois.
Les clubs de D1 bientôt intégrés ?
À l’heure actuelle, l’UCLM ne concerne que les 12 clubs de Ligue Magnus (Amiens, Angers, Anglet, Bordeaux, Briançon, Cergy-Pontoise, Chamonix, Gap, Grenoble, Nice, Marseille, Rouen), mais elle pourrait s’étendre aux clubs de D1 selon Jean-Luc Mention. « Ils ont un modèle économique très semblable, ils ont besoin de budget et tous ne sont pas une entreprise. Il y en a encore qui sont en association. Il y a probablement, dans un avenir assez proche, un intérêt à ce qu’ils intègrent cette union. »
César Willot
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr