Les Green Falcons de Pont-de-Metz n’ont pas réussi à réaliser des play-offs parfaits et sont tombés sur un os nommé Bourges, ce samedi (2-6). Pour autant, Antoine Demaret, entraîneur de l’équipe, reste confiant pour le match 3 de ce dimanche qui décernera le titre et offrira la montée en Élite à l’une des deux équipes.
Ils n’avaient jusque-là jamais connu la défaite en play-offs et c’est ce qui est finalement arrivé ce samedi. Lors du match 2 de la finale, les Green Falcons ont été malmenés par une formation berruyère appliquée et exploitant la moindre faille donnée par les locaux. Pourtant, tout avait bien débuté dans une ambiance inédite à la Roller Arena, cette dernière s’étant remplie une heure avant le début de la rencontre. Dans un brouhaha assourdissant, les Messipontins menaient rapidement dans ce match en scorant à deux reprises, signe que ni l’enjeu ni la foule n’avaient d’emprise sur eux : « Au début du match, ils montrent qu’ils passent outre » confirme Antoine Demaret, entraîneur de Pont-de-Metz. Mais paradoxalement, ces deux buts d’entrée ont peut-être desservi ses joueurs pour le reste de la rencontre : « Peut-être qu’on s’est laissé emporter aussi par l’euphorie. »
Les Alchimistes ont trouvé la formule, pas les Greens
Car ensuite, rien ne s’est déroulé comme on aurait pu le penser au vu des dernières prestations des Vert et Noir. « Malheureusement, on retombe dans nos travers en faisant deux ou trois fautes bêtes d’affilée qui nous coûtent cher » relate le technicien samarien. « Ça les relance complètement, alors que si on met le troisième but, ça peut inverser la tendance. » Les Alchimistes reviennent au score avant de prendre les devants sur trois avantages numériques. Un ultra-réalisme en power-plays du côté de l’adversaire, chose à laquelle n’étaient plus habitués les Picards qui, ces derniers temps, se montraient solides en infériorité. En supériorité, les Greens n’ont pas su non plus se montrer aussi tranchants qu’à l’accoutumée avec aucun but inscrit sur lors des quatre pénalités adverses. « A quatre contre quatre, on fait le jeu égal » relève un Antoine Demaret qui s’est voulu rassurant à la sortie de le rencontre.

En revanche, celui-ci constatait, lui aussi, que rien de ce qui fonctionne d’ordinaire n’a fonctionné ce samedi : ni les infériorités, ni les supériorités, ni le bon démarrage au retour des vestiaires qui s’est traduit cette fois par un but berruyer après moins de deux minutes. « On n’est pas efficace dans les deux surfaces, ni en défendant à trois, ni en attaquant à quatre. C’est un point fort d’habitude. Pourquoi c’est parti ce soir, je n’en sais rien » s’interroge le coach picard. « On va essayer de se remettre à l’endroit et de repartir dans les deux sens au taquet, essayer de les faire douter dès le début et aller chercher la victoire.« Car cette défaite ne change finalement pas la donne sur le plan comptable pour les pensionnaires de la Roller Arena : il faut gagner un match ce week-end. S’ils menaient 1-0 dans la série et que le score est maintenant de 1-1, un succès lors du match décisif, ce dimanche, et la déconvenue de la veille serait vite oubliée : « À nous d’être plus vigilants, plus attentifs et de faire moins de fautes pour espérer aller gagner ce titre qu’on espère tant. On va le faire, j’en suis convaincu.« S’ils remportent ce match 3, on dira simplement que les Green Falcons ont laissé durer le suspens, voire le plaisir.
Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr

