Dans moins d’une semaine, Laurence Gest-Lebrun et Caroline Petit participeront à la Fémina Adventure, une course solidaire durant laquelle elles vont promouvoir l’association « Rêves ». Les deux femmes effectuent les derniers préparatifs et leurs derniers entraînements avant de décoller pour la Guadeloupe.
Voilà des mois que Laurence Gest-Lebrun, la mère, et Caroline Petit, la fille, préparent assidûment la Femina Adventure, une épreuve caritative très exigeante. Et à force d’efforts, les entraînements ont fini par porter leurs fruits. « On a chacune progressé, chacune de notre côté, on a travaillé sur nos faiblesses » explique Caroline Petit. Initialement en difficulté au niveau du cardio, Laurence Gest-Lebrun a vu une nette amélioration : « J’ai fait un beau parcours dimanche matin, j’étais assez fière de moi. Je me suis dit, « c’est bon, je suis prête ». Il y a deux-trois mois de ça, je n’aurais pas parié que je pourrais faire un parcours de sept kilomètres avec des variations de rythme et des côtes. Même à la piscine, on sent vraiment la progression lorsqu’on y va toutes les semaines. J’ai senti qu’au niveau cardio, je récupérais beaucoup plus facilement. » A l’inverse, sa fille pêchait plutôt au niveau musculaire. Pour combler ses lacunes, elle a fait appel à un coach parisien avec qui elle s’entraîne chaque semaine. Laurence Gest-Lebrun la rejoint même régulièrement. « Il nous fait aussi bien travailler le cardio que le renforcement » précise cette dernière. Et même si elles conservent chacune un « point faible », le fait que celui-ci soit différent n’est pas un inconvénient. « Ça nous permettra de nous pousser, chacune notre tour, en fonction de l’activité » explique la plus jeune de la Blue Eyes Team.
Lors de notre première rencontre avec les deux participantes, celles-ci nous avaient confié ne pas être toutes les deux à l’aise avec la boussole. Depuis, les choses ont changé ? Pas vraiment : « Je regarde de multiples tutos, dans les randonnées, sur la route, dans le désert et il n’y aura plus qu’à appliquer sur la carte. Mais ça restera une aventure complète avec la boussole » rigole la mère. Quant à la fille, elle ne veut même pas s’initier et préfère attendre le jour j : « Je garde cette part de mystère. »
Les deux femmes décolleront pour la Guadeloupe dimanche. A une semaine du grand départ, le rythme des entraînements s’est quelque peu ralenti. « On va baisser un peu en terme d’intensité pour éviter la blessure de dernière minute. Mardi, dernière séance musculaire avec le coach, mercredi repos, jeudi je vais à la piscine le midi pour faire mon kilomètre et vendredi repos complet. On nous avait dit qu’il fallait baisser de rythme en dernière semaine » décrit Laurence Gest-Lebrun. L’alimentation sera aussi modifiée pour arriver à 100% sur la course : « Les derniers jours, je pense que je ne mangerai pas du tout de fibres, moins de légumes, plus de féculents pour prendre un peu plus de force. »
Se préparer, échanger, s’acclimater
Et pour un événement si important, après plusieurs semaines de préparation, forcément, la pression monte : « J’y pense à chaque fois que j’ai une courbature, enfin des courbatures (rire). Mais oui, on y pense très souvent » avoue Caroline Petit. D’autant plus que le matériel est déjà prêt et a été préparé avec minutie. « Ce week-end, on a préparé la valise, on s’est assuré qu’on avait rien oublié, en terme d’équipement sportif et aussi la trousse médicale en prévision des petits bobos. En espérant qu’il n’y ait que des petits bobos » rigole celle qui a proposé à sa mère de participer à cette aventure. « Les bandes, les bombes, les médicaments, les sifflets, les mitaines, les gants de protection, il y a toute une check-list. Quand mon médecin a vu ça il a dit « ah oui c’est vraiment complet » « plaisante Laurence. Lors des différentes épreuves, elles porteront un sac d’une capacité de 15 litres. « Il y aura minimum deux litres d’eau et tous les ustensiles essentiels comme le casque puisqu’on va faire de l’accrobranche donc il pèsera entre cinq et dix kilos » précise Caroline Petit.
Pour se mettre dans « l’ambiance », les deux sportives ont rejoint le groupe Whatsapp regroupant l’ensemble des binômes participants. « Ce qui est intéressant, c’est qu’on voit, pour chaque binômes, les différentes associations pour laquelle ils courent. On a échangé sur nos combats. Pour certains, ce sont des combats plus personnels que d’autres donc c’est ça qui sera enrichissant dans l’aventure » assure la plus jeune du duo samarien.
Un binôme qui s’envolera pour la Guadeloupe dimanche 10 novembre pour une première épreuve le mardi 12 dans l’après-midi. Mais il ne sera pas tellement temps de profiter. « On va s’acclimater. Parce que là, on court sous 15 degrés donc tout va bien. Mais courir sous 28 degrés, ressenti 38, c’est autre chose. On vient du Nord de la France, on n’est pas habituées » s’amuse Caroline Petit. Pour conclure, cette dernière remercie toutes les parties qui se sont investies dans le projet. « On a eu du soutien de beaucoup de partenaires pour prendre en charge la participation à l’événement. On a également celui de notre entourage et des personnes avec qui on peut échanger sur l’association. Il faut continuer à motiver les personnes à participer à la cagnotte et les faire se rendre compte que ce rêve peut apporter à ces enfants.« En somme, ne pas relâcher l’effort de don comme le feront Caroline et Laurence dans l’effort sportif, la semaine prochaine.
Contacter Rêves : info@reves.fr ou 04 74 06 30 00
Simon Vasseur
Crédit photo : Laurence Gest-Lebrun & Caroline Petit – DR