Lucas Savard, originaire de Longueau, et licencié à l’Amiens Triathlon a participé à l’Ironman de Nice et le jeune picard a brillé, mais faute de moyen, il ne pourra participer au championnat du monde prévu à Hawaï en octobre prochain.
Sur une distance de 3,8 kms en Natation, 180 kms de vélo et 42,195 km de course à pied soit un marathon, il a bouclé l’épreuve en 9h34 (1h01’10 » en natation, 5h30’41 » en vélo à 32,45 kms/h et 3h02’09 » pour le marathon, 4’14 » au km). Une très belle prestation pour sa première sur la distance. Il termine 10ème dans sa catégorie d’âge (25-29), 39ème au classement général (20ème français) sur 1822
À la clé, une qualification pour le championnat du monde Ironman, qui se déroulera à Hawaï le 26 octobre 2024. Une course qu’il ne pourra disputer faute de moyen… En revanche, il sera au départ du mythique Ironman d’Embrun, le 15 août prochain, réputé pour être l’un des plus durs au monde. Au programme, tout commence avec 3,8 kms de natation, 188 kms en vélo (3600m de dénivelé positif, dont le Col d’Izoard), et pour finir, 42,195 kms de course à pied, avec 440m de dénivelé.
Pour cela l’entraînement a été important et a demandé des aménagements comme il nous l’explique : “En janvier j’ai commencé à travailler avec Vincent Brizion, BZN coaching, pour ajouter plus d’équilibre dans la programmation entre les 3 disciplines. D’une façon générale, pendant la semaine je m’entraine majoritairement en soirée de 18h30 à 21h, après le travail. Le week-end est plus dédié aux entraînements avec du volume, par exemple des enchaînements longs (vélo-course à pied) le samedi et des sorties longues à vélo (environ 5 heures) le dimanche. Au cœur de la préparation, les semaines tournaient à 20 heures d’entraînements dont 3 séances de natation, 5 séances de vélo et 6 séances de course à pied. Toujours avec plaisir ! ».
Une organisation millimétrée
Mais si l’entraînement est la clé de la performance pour des athlètes “amateurs”, il y a aussi une énorme gestion logistique qui demande de l’organisation. Et d’après Lucas l’important c’est “l’anticipation” : “j’apprécie la vie en collectivité : donc j’essaie de motiver les copains à s’inscrire, et je vois également avec mes proches lesquels veulent m’accompagner ! Pour ce premier Ironman, ma famille s’est déplacée, (à 10) pour me soutenir et que nous puissions vivre cette journée ensemble ! Ils sont donc descendus en minibus avec mon vélo de triathlon et moi en train. L’objectif était également d’avoir un logement à proximité du départ, on a logé à Cagnes.” Outre cette organisation logistique, la nutrition est autre élément important pour l’athlète : “J’ai acheté mes stocks bien en amont de la course. Il faut entraîner l’estomac à la digestion de tous les aliments pour éviter tous problèmes le jour J ! Pour être transparent, cela représente une bonne partie du budget. Le jour de la course j’avais en tête une consommation précise, j’ai donc préparé mes barres, gels, pâtes de fruits en conséquence”.
Quoi de mieux qu’un sport qui en regroupe 3 ?
Lucas Savard
Le triathlon dans sa forme standard est une discipline exigeante qui demande polyvalence et l’Ironman en est sa version ultra. Pour faire de nombreux efforts et souffrir autant il faut être passionné et pour Lucas cela remonte à l’enfance : “J’ai toujours pratiqué et aimé le sport, avec un goût prononcé pour l’effort et l’entraînement. Donc quoi de mieux qu’un sport qui en regroupe 3 ? Et les vidéos des mythiques épreuves du triathlon font également envie !”.
Aujourd’hui, Lucas ne veut pas s’arrêter là : “Mon objectif à court terme est de surfer sur cette belle forme et préparation pour terminer le mythique Embrunman le 15 août! Avec à la fin de l’année un passage rapide sur le Marathon à Valence le 1er décembre. Ensuite c’est de continuer à progresser pour atteindre les podiums régionaux en 2025 ! Avec un ou deux triathlons importants qui restent à définir.”
Jusqu’à présent, Lucas Savard a beaucoup investi pour ses saisons de triathlon, son entourage aussi. Cette aventure ne pourra se poursuivre seul, c’est pourquoi il recherche des soutiens pour. Le Picard a besoin de s’entourer de partenaires avec qui partager des moments forts de sport et de vie.
N’hésitez pas à le contacter par mail à l’adresse suivante : lucas-s.80@hotmail.fr
Aurélien Finet
Crédit Photo : Lucas Savard – DR