Les patins sont chaussés, les coups de crosses résonnent au Coliseum d’Amiens. C’est bel et bien la rentrée pour la nouvelle équipe des Gothiques à la sauce québécoise.
Voilà plusieurs jours que les nouveaux visages de l’effectif 2023/24 ont posé le pied en Picardie, tandis que pour les briscards de la Ligue Magnus, pas besoin de temps d’adaptation. À l’heure du premier entrainement officiel des Gothiques, tous avaient plus ou moins déjà foulé la petite patinoire du Coliseum, reprenant librement le chemin de la glace. Ces derniers jours, bon nombre de recrues confirmaient alors l’état d’esprit de ce nouveau groupe, à l’image de son coach : motivé.
Ce coach, Mario Richer, a mis toutes les chances de son côté pour avoir une équipe prête dès le début de saison. Pour ça, Guy Desjardins, venu tout droit du pays à la feuille d’érable, pose bagage pendant quatre jours afin de ré-entraîner les joueurs au patinage. « C’est très important d’avoir un coach comme Guy, qui peut les faire améliorer. On cherche à améliorer les qualités techniques des joueurs, les sortir de leur zone de confort. On veut de la qualité, on ne veut pas juste de la vitesse » ajoute Mario Richer.
Toute la matinée, les joueurs ont évolué par groupes, sous les ordres du coach du jour, Guy Desjardins, qui a fait ses œuvres dans la célèbre QMJHL, la Ligue de hockey junior majeur du Québec, la saison dernière, au sein des Olympiques de Gatineau. Dans un autre rôle, Mario Richer, caméra à la main, filme les séances : « Ce sont des images que l’on va pouvoir garder, pour les utiliser au fil de la saison avec Claude Devèze (son nouveau bras droit sur le banc, ndlr) et continuer à améliorer le patinage des gars. Ça permet aussi de voir leur évolution, c’est important. »
Avec une allure de préparation nord-américaine, l’effectif passe de main en main au fil de la journée, avec un staff plus conséquent que les années passées. Mario Richer, Claude Devèze et Henri-Corentin Buysse dirigent sur la glace, Christophe Tagliapietra prend en charge la préparation mentale, Éric Chitcatt travaille la neuro-perception des joueurs et Mathieu Pingeot continue de prendre en charge les tests physiques.
« Tout ça, c’est pour mieux entourer l’équipe, pour que les joueurs performent. Ce sont des petits détails qui n’ont l’air de rien, mais qui font la différence dans des rencontres où tu ne gagnes que d’un but » se réjouit le grand barbu du groupe. Les efforts vont se poursuivre en attendant le premier match amical qui aura lieu à Cergy-Pontoise le 22 aout prochain. La saison quant à elle, reprend dans un tout petit peu moins d’un mois avec un déplacement à Nice, le 9 septembre.
Kevin Devigne
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr