Quelques jours après l’annonce de son arrivée, la dernière recrue des Gothiques d’Amiens, Jared Freadrich, 25 ans, en provenance d’Alberta (Canada), a accepté de répondre aux questions de Gazette Sports.
Comment s’est fait votre premier contact avec Amiens ?
Mon premier contact s’est fait par le biais de mon agent. Une opportunité est arrivée et nous nous sommes renseignés. Cela s’est fait assez rapidement, le temps d’un week-end. J’ai directement accroché quand j’ai appelé Mario (Richer, l’entraîneur canadien lui aussi, ndlr), j’ai aimé l’équipe et l’organisation.
Connaissiez-vous la Ligue Magnus ?
Oui je connaissais la ligue, j’ai quelques bons amis qui y ont joué. Ils m’ont dit de bonnes choses à propos du championnat, c’était assurément une ligue dans laquelle je prévoyais d’atterrir.
Ce sera votre première année hors Amérique du Nord…
Oui, c’est ça. Les quatre dernières années, j’ai joué dans le circuit universitaire à Alberta, au Canada. Je suis vraiment excité de vivre cette première expérience européenne.
C’est donc une première en Europe, avec un nouveau style à découvrir. Comment vous l’abordez ?
Il y aura évidemment une petite période d’adaptation mais au final, le hockey c’est le hockey, peu importe où tu te trouves dans le monde. J’ai hâte de prouver ce que je peux faire à Amiens. Et aider l’équipe à gagner le plus de matchs possible.
Comment pouvez-vous décrire le type de joueur que vous êtes ?
Je suis un joueur qui peut être défenseur défensif comme défenseur offensif. Je ne suis pas un très grand défenseur mais je sais bouger des joueurs pour les séparer du palet. Je peux aussi me baser sur mon patinage pour revenir dans les coins et défendre, j’adore aussi utiliser mon patinage pour jouer en contre-attaque. J’aime partir à l’offensive, me faire un chemin et trouver un coéquipier dans un endroit idéal !
Que ce soit des tirs directs ou créés pour que mes coéquipiers aient un rebond, j’aime créer de l’offensive.
De ce que l’on peut voir de vos matchs, vous semblez à l’aise avec les tirs de la ligne bleue…
Oui c’est définitivement un trait de mon jeu, j’envoie des tirs de la bleue pour profiter du trafic. Que ce soit des tirs directs ou créés pour que mes coéquipiers aient un rebond, j’aime créer de l’offensive.
Vous êtes le cinquième joueur qui signe à Amiens en sortant du circuit universitaire. Connaissez-vous les joueurs de l’UQTR (Université de Trois-Rivières) ?
Je ne les connais pas personnellement mais je me souviens avoir joué contre eux l’année dernière, au tournoi national, lors de la finale du championnat (l’université de Trois-Rivières, avec ses quatre néo-Gothiques Mathieu Boucher, Zachary Lavigne, Julien Tessier et Justin Bergeron, avait renversé Alberta 5-4 en deuxième prolongation, ndlr).
On dit qu’Alberta est une bonne équipe pour développer de jeunes joueurs : est-ce quelque chose que vous ressentez ?
Oui, l’université d’Alberta est un bon endroit dans lequel j’ai joué ces quatre dernières années. Ils se concentrent vraiment sur le développement des joueurs. On joue des bonnes équipes dans ce circuit, j’ai passé beaucoup de bon temps là-bas.
Je suis vraiment content de faire partie des Gothiques. Mario assemble une équipe très solide.
De quoi avez-vous discuté avec Mario Richer ?
Nous avons échangé dès que la signature s’est faite. Nous avons eu une bonne conversation. J’avais beaucoup de questions et il m’a clairement expliqué ce qu’il attendait de moi dans l’équipe. Je suis vraiment content d’en faire partie. Mario assemble une équipe très solide.
Au-delà des objectifs collectifs, aurez-vous des objectifs individuels ?
J’en ai, je veux être constant et présent chaque jour comme un professionnel. Je vais faire tout ce qui est en mon possible pour être un bon coéquipier et répondre présent à toutes les demandes de l’équipe.
Je veux leur donner de quoi être fiers et que l’on présente une bonne équipe, parce qu’ils le méritent.
Et avez-vous un mot pour les supporters à Amiens ?
Ça va être une belle année ! De ce que j’ai entendu, les supporters à Amiens sont incroyables et sont vraiment derrière leur équipe. Je veux leur donner de quoi être fiers et que l’on présente une bonne équipe, parce qu’ils le méritent.
Propos recueillis par Kevin Devigne
Crédit photo : DR