Tout au long de l’été, Gazette Sports vous propose de découvrir des sports pratiqués à Amiens, mais méconnus ou confidentiels en France. Aujourd’hui, place au billard français.
Premier fait important, le billard français (ou carambole) ne comporte pas de « poches ». Contrairement au billard américain ou anglais, la taille des billes est aussi différente, elles mesurent 61,5 mm de diamètre. Autre spécificité, le billard français se distingue de ses semblables par les trois « mouches » sur le tapis, qui servent de repères pour placer les billes en début de partie. Ce qui le différencie des autres billards, c’est que pour gagner, il ne faut pas empocher les billes puisque les poches sont absentes. Pour gagner, il faut ici, avec la bille, toucher les deux autres présentes sur le tapis. La discipline regroupe aussi plusieurs modes de jeu. On peut notamment citer la libre, le trois bandes, le jeu au cadre qui s’adresse aux joueurs avec un bon niveau, le billard artistique ou encore le cinq quilles. Ce dernier mode de jeu est un peu plus accessible, il y a un peu plus de libertés dans sa pratique. Il est aussi bon de rappeler que le billard est un sport mixte, car les femmes et les hommes peuvent s’affronter sans inégalités de chance.
« Le virus du billard m’a rattrapé »
Président du Billard Club de Pont-de-Metz depuis trois ans, François Genty a accepté de se confier sur son histoire avec le billard français. « J’ai découvert ce sport en étant adolescent, grâce à des amis qui pratiquaient. Je me suis ensuite arrêté pendant environ 15 ans, à cause des études, du travail. Cependant, l’amour pour cette discipline m’a poussé à reprendre », explique le président et joueur assidu du club samarien. L’objectif est maintenant de réussir à attirer plus de jeunes adhérents et pourquoi pas, d’obtenir une nouvelle salle.
François Faddi
Crédit photos : Kevin Devigne – Gazette Sports