OMNISPORT : La vocation selon Claude Fauquet et Guy Ontanon
C’était la semaine dernière, à la Foire Exposition d’Amiens, à l’occasion de l’assemblée générale de l’Académie des Entraineurs picards dont le président est l’ancien CTR de cyclisme et directeur sportif de Cofidis Francis Van Londerseele.
Lors de cette soirée, Guy Ontanon entraineur de haut niveau en athlétisme et qui s’est occupé des grands champions du sprint français tels Muriel Hurtis, Christine Aron, Fabe Dia, David Patros et Jimmy Vicaut, était l’invité d’honneur.
Guy Ontanon a subjugué son auditoire et fait un superbe exposé sur son parcours d’entraineur (nous y reviendrons).
Nous avons ainsi appris que Guy Ontanon n’a jamais été un athlète et qu’à l’inverse, il a été très tôt entraineur d’équipe de jeunes en basket dans un petit club de l’Oise.
Aux côtés de Guy Ontanon, se trouvait Claude Fauquet le président du CROS de Picardie mais aussi ancien entraineur national et DTN de natation. Un sport qu’il n’a jamais pratiqué.
Guy Ontanon et Claude Fauquet ont donc un point commun : ils ont réussi une belle carrière d’entraineur dans une discipline qu’ils n’ont jamais pratiqué.
Il était intéressant de connaitre l’origine de leur passion pour ce métier d’entraineur et surtout comment était venue leur vocation.
Pour Claude Fauquet, tout est parti des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964 avec cette finale perdue par la grande championne de natation de l’époque Christine Caron. Adolescent, Claude avait lancé à sa mère qu’il serait lui, celui qui donnerait à la natation française ses lettres de noblesse.
Quant à Guy Ontanon, il a pleuré de joie lors des Jeux de Mexico en 1968 quand Colette Besson est devenue championne olympique du 400m.
Ainsi donc, la vocation de Claude et Guy date des Jeux Olympiques avec, pour l’un une défaite et l’autre, une médaille d’or. Mais durant toute leur carrière, il leur sera parfois reproché qu’ils ne sont pas du sérail et de la famille.
Lionel Herbet