FOOTBALL : Bakaye Dibassy : « J’ai su faire mon petit bonhomme de chemin »
Pas de jour férié pour le défenseur amiénois Bakaye Dibassy, invité de Mathieu Dubrulle de la Tribune.
Deux jours auparavant, Bakaye Dibassy s’était signalé par un sauvetage exceptionnel en deuxième mi-temps, ce qui a empêché ainsi l’AC Ajaccio de marquer le deuxième but de son équipe qui aurait sûrement été préjudiciable.
Bakaye Dibassy a donc répondu à Mathieu Dubrulle et de son équipe de consultants.
Mathieu Dubrulle boitait bas car il s’était blessé la veille lors d’un match de … vétérans.
Bakaye Dibassy est né dans la région parisienne dans le 19e et il possède la double nationalité.
En ce sens qu’avec le Mali, il pourrait espérer être sélectionné par … Alain Giresse, l’actuel entraineur du Mali qui vient d’être réintégré par la FIFA.
Bakaye Dibassy a plutôt suivi un parcours de joueur amateur puisqu’on l’a vu à Bergerac et Mont de Marsan avant de remonter dans les Ardennes où il a joué à Sedan, connaissant à la fois de belles périodes avec une montée en National et la connaissance de sa charmante épouse qui évidement, suit sa carrière de près.
Cette carrière, Bakaye l’a vraiment lancée à l’Amiens SC.
Rappelons qu’il fut un des premiers à rejoindre l’ASC, juste après la victoire contre Belfort.
Bakaye, garçon toujours souriant et surtout respectueux, revient sur ce parcours exceptionnel et qui n’est pas encore terminé :
« Nous avons réalisé une belle saison qui n’est du reste pas encore terminée. Il nous reste trois matches importants. A mon arrivée, l’objectif du club était le maintien. Nous avons atteint assez rapidement cet objectif.
« Au début de ma carrière, quand j’étais amateur, je savais que ce ne serait pas simple de devenir un jour professionnel. Mais je savais ce que je voulais. J’ai ensuite fait mon petit bonhomme de chemin ». Aujourd’hui, que ce soit au poste de défenseur central ou latéral (il préfère le deuxième) est devenu un personnage incontournable du football de L2.
Mais l’homme ne change pas. Il garde les pieds sur terre.
Bakaye revient sur le match de vendredi et sur ce formidable état d’esprit qui règne au sein du groupe :
« D’abord, nous savions qu’Ajaccio défendait bien avec un bloc bas. Mais nous n’avons pas douté.
« Pour nous , le collectif est le plus important. Nous savions pourtant qu’au début de saison, il y avait de grosses écuries qui nous étaient supérieures. Mais nous avons une réelle force de caractère. Et puis, nous mesurons l’ampleur de la ferveur qui règne autour de nous.
« Je serai évidemment déçu de ne pas monter en L1. Personne ne nous attendait à ce niveau au début de saison pour tenir tête avec les costauds. Quant à mon maintien ici à Amiens, il ne dépend pas de la L1 car je reste avant tout concentré sur les trois matches qui restent. Et puis, il me reste un an de contrat ».
Lionel Herbet