Après être parvenus en finale de la Coupe de France, devant Rouen, les Gothiques viennent de démontrer qu’ils étaient sur une voie ascendante. En trois matches secs, ils ont battu Morzine et viennent d’obtenir leur billet pour les quarts de finale de la Ligue Magnus. C’est un bilan meilleur que celui de l’an dernier car on se souvient qu’au même stade, les Gothiques avaient été sortis sans gloire par les Pingouins de Morzine. C’est même la première fois depuis 2006 que cela arrive aux Gothiques lorsqu’ils avaient éliminé Epinal. Les Gothiques possèdent un excellent gardien Mitch O’Keefe mais ce qu’on peut leur reprocher, c’est la facilité avec laquelle ils concèdent les pénalités. A Morzine, ils ont mené 4-1 mais faute de discipline sur la glace, ils ont laissé leurs adversaires revenir à 4-3. Maintenant, on attend les quarts de finale sûrement contre Gap mais il faut attendre les derniers matches de ce mardi, notamment Briançon-Brest et Strasbourg-Epinal. Il est bon, du côté des Gothiques de reparler avant tout hockey sur glace car ces dernières semaines, l’ambiance a surtout été polluée par les problèmes de discipline. On a assisté à des scènes incroyables qui prouvent que la Fédération française de hockey sur glace manque de maturité au niveau de ses règlements. Nous aimons bien notre confrère Antoine Barège, spécialiste du hockey sur glace à France Bleu Picardie, mais le voir répondre à une invitation (ou convocation) de la part de la commission de discipline de la Fédération, nous surprend beaucoup. Un joueur des Gothiques avait fait une déclaration croustillante sur les arbitres. Ces propos sont arrivés jusqu’à Paris et à partir de cela, le joueur amiénois a été entendu puis suspendu. Avant que de le suspendre, la Fédération aurait été mieux inspirée de transmettre le dossier à une commission d’éthique plutôt que de discipline. C’est une « première » qui n’honore pas les personnes ayant pris la sanction. Maintenant, place à la glace et aux quarts de finale de la Ligue Magnus.
Lionel HERBET
(Photo : facebook « Les Gothiques d’Amiens »)