FOOTBALL : Reda Rabeï, la patience finit par payer
Durant la longue période durant laquelle il n’a pas joué en L2, Reda Rabeï n’a jamais perdu espoir.
Pour la première fois cette saison, Reda Rabeï figurait dans le groupe qui se déplaçait à Clermont.
Il est entré en jeu à environ un quart d’heure de la fin et pour l’ancien international de Futsal, c’était une sorte de soulagement, la fin d’une longue période de doute.
Remontons plusieurs mois en arrière, exactement le jour du premier match amical de l’ASC contre le Stade de Reims à Montdidier.
Reda Rabeï effectuait ses débuts sous les couleurs de l’ASC. Il devait du reste marquer le premier but et peu après, il quittait le terrain, victime d’une béquille qui allait le contraindre à une longue période de repos.
« En effet, le jour de ce match contre Reims, j’ai pris une grosse béquille à la cuisse. Cela a déclenché une déchirure et je suis donc resté un mois sans jouer.
« Après, il a fallu que je revienne et puis le groupe tournait bien et les victoires s’enchainaient. Alors de mon côté, j’attendais mon tour en jouant avec la réserve.
« Avant le déplacement de Clermont, Charly Charrier s’est blessé et le coach a décidé de m’incorporer dans le groupe.
« C’est comme cela que je l’ai intégré. Je suis rentré et joué un quart d’heure ce qui est déjà, à mon avis bien mais quand même insuffisant.
« C’est vrai que durant cette longue période, j’étais un peu triste, déçu mais j’ai appris à être patient.
« Durant cette période, il a fallu alors rester fort dans ma tête et surtout travailler car le travail finit toujours par payer.
« J’ai aussi beaucoup réfléchi. Cette longue inaction m’a même fait grandir.
« Si je n’avais pas été blessé, peut-être qu’aujourd’hui, je serais dans le groupe. C’est ce que j’appelle le destin.
« Il reste encore beaucoup de matches et il y aura malheureusement des joueurs blessés. Il faudra alors être présent au bon moment. »
Reda Rabeï reste donc confiant pour son avenir. Ce joueur qui aime toucher le ballon et évolue légèrement en retrait de l’attaquant de pointe, sorte de meneur de jeu à l’ancienne, garde donc confiance. « Cela m’a fait plaisir d’être appelé dans le groupe même si je n’ai joué que quinze minutes ».
Lionel HERBET