Joachim Eickmayer attend son heure
Depuis le début du championnat de France CFA 2, Joachim Eickmayer évolue dans le milieu de terrain de l’ASC. Les places sont chères dans ce compartiment et pour l’heure, Joachim Eickmayer n’est pas retenu par Christophe Pélissier.
L’ancien Sochalien affiche toutefois une réelle patience tout en rongeant son frein. En ce sens qu’il n’a pu encore participer à un match de Ligue 2 et pour le moment, il se contente de disputer les matches de CFA 2 sous la direction de Patrice Descamps. L’ancien Sochalien affiche un tempérament de battant et sur le terrain, il fait l’impossible pour, dans un premier temps réussir de bonnes prestations et secondo, marquer si possible.
Samedi dernier à Roye, par une température caniculaire, Joachim a été irréprochable.
« Le match a été pénible ne serait-ce qu’avec l’état du terrain et surtout le temps », souligne Joachim. « Ce qui nous a fait défaut : simplement que nous n’avons pas suffisamment joué au ballon. Nous sommes trop entrés dans leur jeu et nous n’avons fait que balancer et balancer devant. Nous avons perdu des ballons et avons donc beaucoup couru pour le récupérer. Physiquement, je me sens bien et cela fait deux matches que je dispute intégralement en CFA 2.
A l’entrainement, je travaille beaucoup et je sais qu’un jour mon tour viendra. C’est vrai que la saison passée, j’avais connu ce genre de situation. Ce sont les aléas du football.
Mentalement, je pense que j’ai évolué. Mais je sais aussi qu’à partir du moment où l’équipe première gagne, il n’y a pas de changement. Evidemment, il vaut mieux que nous nous trouvions dans ce genre de position plutôt qu’en phase de relégation. Quand l’équipe a un bon classement, l‘ambiance dans le vestiaire est meilleure et il n’y a aucune tension.
Le coach répète souvent que nous ne sommes pas seulement une équipe mais un club. »
Joachim Eickmayer ne baisse donc pas les bras et il s’inspire beaucoup des exemples de Oualid El Hajjam et Jordan Lefort qui eux aussi, ont connu un moment délicat.
Lionel Herbet