Titi Buengo « Amiens, c’est mon club et ma ville »
A l’exception d’un match de CFA 2 entre l’ASC (B) et Aulnoye et un petit quart d’heure en National à Châteauroux, Titi Buengo n’aura pas joué cette saison avec l‘ASC. Pour des raisons administratives Titi Buengo, qui avait reçu dans un premier temps sa licence, se l’est vue retirer par cette même Fédération.
Depuis, Titi Buengo s’entraine mais le week-end, il ne joue pas.
Une situation inconfortable, difficile à vivre et lundi soir, invité de Mathieu Dubrulle lors de l’émission La Tribune, il a fait part de ses sentiments.
Il faut savoir qu’arrivé très jeune à Amiens (il est né en Angola et a débarqué à Amiens alors qu’il avait 7 ans), Titi qui a ensuite beaucoup bourlingué, est viscéralement attaché à la ville mais aussi au club avec lequel il a vécu de bons moments.
Avec l’Amiens SC, il a même failli accéder à la L1 puisque l’ASC avait terminé à la 4e place avec un total de points jamais égalé.
« Avec le recul, j’ai digéré ma déception, a-t-il déclaré à la Tribune. Vous savez, dans la vie, il y a des choses beaucoup plus graves. Je me considère comme un joueur faisant partie du groupe. Je fais partie du projet du club et je vis au quotidien avec mes équipiers, avec les hauts et les bas. Personnellement, je veux rejouer et j’ai toujours faim. »
Comment voit-il la fin de saison ?
« L’équipe a la carrure et elle a en tout cas son destin en main ».
Joueur d’expérience, il a disputé 250 matches en L2 et a joué en Malaisie, Grèce sans oublier la Coupe du Monde 2006 avec l’Angola, Titi Buengo croit toujours en l’avenir.
Physiquement, et en dépit d’un manque de compétition évident, Titi Buengo estime qu’il a encore de beaux jours devant lui.
Lionel HERBET