FOOTBALL : Les bonnes remarques de Julien Ielsch

julien ielsch
Ⓒ Gazette Sports
Publicité des articles du site GazetteSports

Les bonnes remarques de Julien Ielsch

Avant le match de ce vendredi à la Licorne contre Fréjus, Julien Ielsch a clairement déclaré que  « Nous avons notre destin dans nos …mains ». Avec Julien Ielsch, les entretiens médias ne sont jamais monotones. L’ancien Rémois a toujours la bonne répartie, le mot juste et qui fait rire. Et puis, ce n’est pas à lui qu’on va faire prendre des vessies pour des lanternes. L’homme est rusé et le joueur ne l’est pas moins sur le terrain.

publicite cit dessaint 2 gazette sports

A la veille de ce match contre Fréjus, Julien Ielsch a été fidèle à lui-même. A la question de Mathieu Dubrulle, de France Bleu Picardie, « comment changer votre attitude ? C’est le monde à l’envers ? » Julien Ielsch opine du chef et rétorque qu’il ne peut évidemment nier que depuis un moment, l’ASC brille de mille feux sur terrain adverse mais se montre incapable de glaner trois points à la Licorne.

C’est bien simple, depuis la venue de Strasbourg en décembre dernier, les joueurs de Christophe Pélissier n’ont fait que des nuls ou bien se sont inclinés. Il faut donc inverser la tendance. « Ne nous trouvons pas d’excuse, poursuit Julien Ielsch. Si nous avions la recette pour gagner à domicile, nous l’aurions fait depuis longtemps. Nous  avons du mal à faire de bons matches à domicile même si nous donnons tout sur le terrain. Certains matches ne nous ont pas souri au niveau de la réussite. Maintenant, nous avons notre destin entre nos …mains. A nous de faire le nécessaire pour gagner enfin à domicile.

Dans ce championnat qui est vraiment bizarre, on s’aperçoit que les équipes qui reçoivent ont du mal à gagner. Les équipes qui se déplacent jouent très regroupés et nous le voyons à la Licorne. Nous montrons beaucoup de solidarité à l’extérieur mais je pense que chez nous, nous affichons de l’agacement et de l’impatience. Nous sommes pressés à vouloir bien faire les choses et essayer de casser le verrou défensif adverse. Peut-être qu’à l’extérieur aussi, nous sommes plus collectifs. C’est un peu notre  problème car à la Licorne chacun veut être le sauveur. C’est une pression mais je le répète, nous voulons peut-être aller trop vite dans la dernière passe.

De son côté, le public est impatient car il veut voir se reproduire chez nous les performances que nous réalisons à l‘extérieur. Nous voulons trop bien faire. Mais il est vrai aussi que chez nous, nous encaissons aussi trop de buts sur coups de pieds arrêtés. Et puis qu’importe le spectacle, l’essentiel est de prendre des points. Faire du Furlan, c’est-à-dire monter une année et descendre l’année suivante, cela ne m’intéresse pas ».

Tout comme son analyse sur le capitanat dont il a l’honneur depuis le match d’Avranches, l’ancien Rémois répond « que ce n’est qu’un bout d’élastique sur le bras et que cela ne m’empêche pas de dormir la nuit ».

Lionel HERBET

Publié par Leandre Leber

Fondateur du média, journaliste curieux tant en photo qu'en rédaction. Les mots et les rencontres ont du sens.