Les Écureuils enchaînent une cinquième victoire consécutive. Menés 4-1 à la pause, les Amiénois ont su trouver les solutions pour renverser le match, même si rien n’est encore joué, comme ils l’ont rappelé, avec encore une grosse fin de saison à venir.
Menés 4-1 en cours de rencontre, les Écureuils d’Amiens ont livré une prestation pleine de caractère pour s’imposer 8-5 face aux Phénix de l’US Ris-Orangis. Un succès précieux, acquis sans s’affoler, comme l’a expliqué Renaud Crignier, entraîneur-joueur amiénois au terme de la rencontre. Face à une équipe de Ris-Orangis redoutablement efficace, les locaux ont connu un début de match compliqué. Malgré une bonne maîtrise collective, les Samariens se sont heurtés à leur manque de réalisme devant la cage adverse, laissant les Phénix prendre le large au tableau d’affichage. « Le 4-1 est un peu sévère, parce qu’ils ont été très efficaces, mais ils ne nous ont pas dominés, analyse le technicien. De notre côté, on n’a pas mis nos occasions, on n’a pas été réaliste. »
Mais loin de céder à la panique, face à ce manque de réalisme les Écureuils ont fait preuve de sang-froid. Même à 4-1, l’équipe n’a jamais semblé dans l’urgence. « On n’a pas paniqué, on a continué à jouer notre jeu », confie Renaud Crignier. Cette patience et cette persévérance ont fini par payer. En continuant à poser le jeu et à multiplier les situations dangereuses, les Picards ont progressivement trouvé des solutions, notamment sur le plan offensif. « On a cherché des solutions, surtout pour la mettre au fond », résume-t-il sobrement.
Portés par leur public et par une solidarité sans faille, les Écureuils ont alors inversé la dynamique du match pour finalement s’imposer avec autorité, confirmant une nouvelle fois leur force mentale cette saison. Au-delà de la performance du soir, cette victoire s’inscrit dans une lutte acharnée en haut du classement. À six journées de la fin, les Écureuils gardent le cap. « Notre objectif, c’est d’être le mieux classé possible en championnat », explique le joueur amiénois. La prudence reste néanmoins de mise dans un championnat toujours très disputé. « Il faut faire attention à Rouen aussi, qui est un très gros morceau, à seulement trois points de nous. Et on a encore beaucoup de matchs à l’extérieur, des matchs pièges. Ça va être une grosse fin de saison. » En attendant, les Samariens peuvent savourer ce succès renversant, symbole d’une équipe solide, patiente et déterminée à jouer les premiers rôles jusqu’au bout.
Flavio Colaianni
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr (archives)

