Après un premier quart d’heure équilibré, les Green Falcons ont déroulé face aux Écureuils et signé la plus large victoire de leur histoire face à leur rival (2-10). Les Messipontins se qualifient pour les 1/8es de finale, l’aventure s’arrête pour les Amiénois.
Il flottait comme un air de déjà vu à la Veillère. Les Écureuils d’Amiens recevaient les Green Falcons de Pont-de-Metz, non pas pour le compte du championnat de Nationale 1, comme c’était le cas les années précédentes, mais pour celui de la Coupe de France. Après un petit round d’observation durant lequel les deux équipes s’essayaient de loin, ce sont les Messipontins qui piquaient les premiers. Après une longue passe de Cognard, Valentin Demaret repiquait dans l’axe et décochait un tir puissant à mi-distance pour tromper Tierno (0-1, 3’34). Cognard puis Pépin étaient proches de doubler la mise mais le gardien amiénois gelait le palet. Clément Crignier répondait en trouvant la barre transversale de Gosselin. Après une récupération haute des siens, Fouré se présentait face au dernier rempart visiteur qui captait la rondelle sur la tentative. À l’inverse, Josse se présentait dans la même position et butait lui aussi face à son vis-à-vis.

Sans surprise pour un derby, les duels étaient engagés mais pas de quoi faire siffler les arbitres qui laissaient jouer, estimant que l’on restait dans le raisonnable. Après dix minutes de jeu, les Écureuils obtenaient un petit temps fort leur permettant de tenter plusieurs fois leur chance et d’occuper le camp adverse. Leur persévérance était récompensée. Après un lancer d’Offret repoussé par Gosselin, ce dernier ne pouvait rien face au talent et à la complicité des frères Crignier qui concrétisaient trois bonnes dernières minutes (1-1, 12’52). Dans la foulée, une tentative lointaine de Candellier faillissait surprendre Tierno qui repoussait hasardeusement le palet, tout comme son homologue messipontin sur l’action suivante et un shot similaire de Goubet. Sur la première altercation entre joueurs des deux équipes, Hard était expulsé jusqu’à la fin de la partie côté Faucons.

Après une faute amiénoise, les Verts obtenaient le premier powerplay de la partie, lequel se transformait en but pour Cognard (1-2, 19’23). Juste après, sur une contre-attaque, Pépin inscrivait son premier but de la saison d’un lancer qui se logeait dans la lucarne après avoir touché le montant (1-3, 19’53). Les Écureuils prenaient l’eau dans cette fin de première période. Sur un shot longue distance de Candellier, Tchoungui, invité surprise sur la feuille de match chez les Greens, dévie astucieusement le palet pour prendre à contre-pied le gardien des Rouges (1-4, 21’14). Une nouvelle fois en infériorité, les pensionnaires de la Veillère ne parvenaient pas à relever la tête et Candellier les assommait un peu plus d’un tir de loin qui faisait mouche (1-5, 22’22). Après une minute en supériorité infructueuse pour les locaux, les deux équipes se retrouvaient à trois contre trois pour les 60 dernières secondes de ce premier acte qui avait vu la formation d’Élite prendre un net avantage.
Un semblant de suspense vite éteint
En supériorité pour cet entame de seconde période, les Green Falcons poursuivaient leur festival offensif. Une nouvelle fois sur un service de Candellier, Valentin Demaret s’offrait le doublé d’un shot à mi-distance face à Caron qui suppléait Tierno dans les buts amiénois (1-6, 25’18). Dépassés depuis quelques minutes, les coéquipiers de Clément Crignier étaient en retard et étaient encore sanctionnés. Sur un lancer depuis la ligne médiane de l’intenable Candellier, Caron ne captait pas le palet et Valentin Demaret était au rebond pour le triplé (1-7, 29’42). Sur une nouvelle supériorité, les Faucons se montraient encore intraitables et Candellier récitait une fois de plus son hockey par un nouveau lancer qui faisait trembler les filets d’un missile (1-8, 32’55). Montrant son t-shirt sur lequel était inscrit « Ici c’est Pont-de-Metz », le buteur messipontin mettait le feu aux poudres et prenait deux minutes de pénalité tandis qu’Offret, trop virulent en réaction, sortait définitivement du terrain.

Sur deux avantages numériques consécutifs, les Écureuils ne réussissaient pas à réduire la marque, la faute à des montants qui ne leur réussissaient pas et à un Gosselin toujours concentré malgré le score fleuve. Plusieurs fois ensuite, Caron se montrait très solide pour empêcher l’addition de se corser davantage. Mais il ne pouvait pas sauver les siens indéfiniment et, sur un lancer de Josse fort devant les cages, Pépin reprenait victorieusement (1-9, 43’03). Pour l’honneur, Defrance inscrivait le deuxième but de son équipe d’une tentative bien sentie (2-9, 43’57). Le buteur amiénois était ensuite envoyé en prison pour obstruction et, comme à chaque fois dans cette rencontre, ses coéquipiers payaient cash leur infériorité, Cognard trompant Caron d’un tir courte distance dans l’axe (2-10, 46’19). Le score ne bougeait plus jusqu’à la fin, les Green Falcons avaient fait respecter la hiérarchie face à des Écureuils qui avaient manqué leur rendez-vous.
Coupe de France, 16es de finale :
Amiens – Pont-de-Metz : 2-10 (1-5)
Buts pour Amiens : Renaud Crignier (1-1, 12’52) assist de Clément Crignier, Roman Defrance (2-9, 43’57)
Buts pour Pont-de-Metz : Valentin demaret (0-1, 3’34) assist de Thomas Cognard, Thomas Cognard (1-2, 19’23) assist Mathéo Candellier, Henri Pépin (1-3, 19’53) assist de Valentin Demaret, Frederik Tchoungui (1-4, 21’14) assist de Mathéo Candellier, Mathéo Candellier (1-5, 22’22) assist de Valentin Demaret, Valentin Demaret (1-6, 25’18) assist de Mathéo Candellier, Valentin Demaret (1-7, 29’42) assist de Mathéo Candellier, Mathéo Candellier (1-8, 32’55) assist de Valentin Demaret, Henri Pépin (1-9, 43’03) assist d’Adrien Josse, Thomas Cognard (2-10, 46’19) assist de Valentin Demaret
Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr

