Certains avaient imaginé le plus incroyable des scénarios. A savoir une élimination des Amiénois sur une pelouse en mauvais état de Reims Sainte-Anne et d’autres pensaient que le SC Abbeville, version 2025-2026, était en mesure de renouer avec son passé et de battre Dunkerque. Mais il n’en fut rien.
D’un côté, l’équipe amiénoise était certes diminuée mais elle pouvait compter sur ses jeunes issus du centre de formation et dont nous persistons à penser que certains ont de grosses qualités et qu’ils effectueront une bonne carrière chez les pros. En un quart d’heure, les jeunes joueurs d’Omar Daf ont creusé l’écart et à la mi temps, ils avaient déjà en poche leur qualification. Nous est alors revenue cette phrase du gardien Alexis Sauvage qui en conférence de presse, avait évoqué le climat régnant dans l’équipe et avait ajouté « que la flamme était toujours présente ».
L’autre élément est important : beaucoup ont mésestimé les qualités actuelles de Dunkerque qui est pourtant, à l’heure actuelle, la meilleure équipe de L2 et possède surtout la meilleure attaque de ces cinq derniers matches. En quelque sorte, et il faut les féliciter, les pros d’Amiens et de Dunkerque ont fait honneur à leur statut de professionnel. Pour l’ASC, cette qualification peut être beaucoup plus qu’une éclaircie et Omar Daf avait signalé « qu’une victoire en coupe de France était spéciale car le championnat n’a évidemment rien à voir. »
Ce serait une grosse erreur que de croire en effet que cette victoire à Reims va se prolonger avec une autre, au Mans, ce vendredi. Dans la semaine, Omar Daf va évidemment « passer » ce discours mais il est certain que ces prochains jours, les entrainements seront plus agréables car on le sait, après une victoire, les visages sont plus souriants. Ce lundi, Dunkerque et Amiens connaitront leur adversaire en 32e de finale. Et si le sort les mettait face à face ?
Lionel Herbet
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr

