Sébastien Bozon, mis à pied la semaine passée, n’est plus l’entraîneur de l’ESCLAMS. Le technicien paie un début de saison plus que compliqué en championnat et notamment un mercato estival manqué.
Comme son prédécesseur Salah Koné, Sébastien Bozon sera resté environ une année. Aujourd’hui, le désormais ex-coach longacoissien voit sa saison 2025-2026 prendre fin après cinq matchs disputés et un bilan d’une victoire pour quatre défaites. Au-delà des résultats, son mercato « manqué », évoqué par Serge Tristram à l’issue du dernier match à domicile, lui aura coûté cher et a probablement pesé lourd dans cette décision émanant du conseil d’administration du club. Véritable personnage, le Savoyard, qui ne mâche jamais ses mots, paie peut-être également un management et un style bien à lui qui ne passent pas auprès de tout le monde.
Ainsi, Liam Michel prendra le rôle de pompier de service, en attendant un possible nouveau coach, à moins qu’il ne prenne les rênes de l’équipe fanion jusqu’à la fin de la saison. Rien n’étant encore acté sur le sujet. En parallèle, Serge Tristram, le président de l’ESCLAMS, et les siens œuvrent possiblement à un recrutement pour renforcer l’effectif.
L’ère est donc au changement du côté de l’ESCLAMS, qui espère, le plus rapidement possible, sortir des bas-fonds du classement et enfin prendre la route vers son objectif initial : le maintien. Mis à pied à titre conservatoire mardi 14 octobre avant l’entrainement, Sébastien Bozon, après des échanges entre le club et ses représentants, avait déjà manqué le match de coupe face à Liévin. Ce dernier, un peu surpris même s’il avait senti le vent tourner après le revers face à Maubeuge, s’est dit « déçu de ne pas avoir laissé une trace positive au club et de ne pas avoir eu sa chance jusqu’au bout. » Une déception et un échec personnel en grande partie dus à son recrutement raté et à sa façon de coacher qui n’aura pas plu. C’est aussi un échec pour le club qui avait misé sur lui pour remplacer Salah Koné et lui avait laissé les clés du camion lors de l’intersaison.
Aurélien Finet
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr