Complètement dépassés par des Prédateurs de Vierzon d’un niveau bien supérieur, les Green Falcons s’inclinent très lourdement à domicile (2-12). Une leçon face à un mastodonte du championnat qui montre encore le chemin à parcourir pour garder une place en Élite.
Pour cette deuxième à domicile de la saison, les Green Falcons, tout de rose vêtus dans le cadre de l’opération Octobre rose, recevaient une grosse écurie du championnat, les Prédateurs de Vierzon. Dès l’entame, les visiteurs confisquaient le palet et imposaient leur rythme. Après un premier arrêt de Gosselin, les Messipontins encaissaient déjà l’ouverture du score (0-1, 1’26). Ces derniers tentaient de réagir et se procuraient quelques occasions, la plus belle par Émilien Demaret, de retour après sa blessure. Les deux équipes voulaient produire du jeu, ce qui rendaient le début de partie agréable et mettait en évidence la qualité des deux gardiens, surtout celle de Gosselin qui avait peu de répit. Fekete, le top scoreur de la ligue, se faisait sanctionner, ce qui octroyait un premier avantage numérique à Pont-de-Metz. Malgré plusieurs tentatives à la cage, les filets ne tremblaient pas. S’ils avaient équilibré les débats, les joueurs d’Antoine Demaret se faisaient punir sur une erreur de relance et Fekete, justement, ne se faisait pas prier pour trouver la lucarne samarienne (0-2, 13’08).
Les Vierzonnais continuaient de pousser et ne tardaient pas à faire parler leur superbe niveau de jeu pour alourdir la marque (0-3, 14’27). L’entraîneur local posait un temps mort pour tenter de calmer le jeu, en vain puisque les Prédateurs scoraient dans la foulée par l’intermédiaire de Sallendre, artisan de la montée des Picards la saison dernière (0-4, 14’55). Le match tournait à la démonstration lorsque Jancso s’offrait le doublé d’un lancer lointain imparable (0-5, 17’42). Les Messipontins ne baissaient pas les bras malgré la supériorité évidente de leur adversaire et visaient les cages sans vraiment inquiéter le portier visiteur, un mur tant au sens propre de part son impressionnant gabarit, qu’au figuré. Après une nouvelle action menée d’une main de maître conclue avec une facilité déconcertante, Vierzon accentuait encore son avance (0-6, 23’05). Sur un avantage laissé par l’arbitre suite à une faute messipontine, les visiteurs évoluaient en supériorité en faisant sortir leur gardien et inscrivaient un nouveau but (0-7, 24’25). À la pause, le match était plié.
Un deuxième acte moins à sens unique
Au retour des vestiaires, l’objectif de Henri Pépin et ses coéquipiers n’était sûrement plus la victoire mais d’au moins exister et résister dans cette seconde période. Mais cela s’annonçait mal puisque Levillain marquait son deuxième but personnel, le huitième de son équipe, après moins de deux minutes (0-8, 26’24). Le festival offensif se poursuivait lorsqu’après quatre secondes de powerplay, les Prédateurs ajoutaient une unité au compteur (0-9, 28’15). Pour ne pas arranger les choses, les Greens étaient indisciplinés et devaient encore évoluer en infériorité, ce qui leur coûtait encore un but (0-10, 30’35). Les deux équipes en profitaient pour donner du temps de jeu à leur deuxième gardien. Vierzon avait légèrement baissé de rythme et cela permettait à Thomas Cognard, parti seul en contre, d’ouvrir le compteur samarien et de d’ores-et-déjà sauver l’honneur (1-10, 34’13). Levillain partait à la faute, ce qui permettait aux pensionnaires de la Roller Arena de dominer pendant deux minutes.
Pont-de-Metz faisait ensuite, comme lors des dix premières minutes, jeu égal et se procurait quelques opportunités, à l’image du poteau trouvé par Oudar, tandis que Choteau réalisait de jolis arrêts. Libérés de toute pression et faisant sûrement face à un opposant moins prudent, les Samariens réduisaient à nouveau l’écart grâce à Gordon Chasseriaud, de quoi mieux faire passer la pilule (2-10, 41’49). Piqués dans leur orgueil, les Prédateurs accéléraient de nouveau et occupaient le camp des Roses, encore plus lorsque Hard était envoyé en prison. L’occasion pour les visiteurs de tromper une première fois Choteau (2-11, 46’55). Lesquels reprenaient dix longueurs d’avance grâce à l’inévitable Jancso, auteur de cinq réalisations (2-12, 48’27). Malgré une dernière supériorité, les Green Falcons ne marquaient pas davantage et devaient largement s’incliner face à des Prédateurs bien au-dessus qui n’ont fait qu’une bouchée de leur proie.
Elite, 5e journée :
Pont-de-Metz – Vierzon : 2-12 (0-7)
Buts pour Pont-de-Metz : Thomas Cognard (1-10, 34’13), Gordon Chasseriaud (2-10, 41’49) assist de Valentin Demaret
Buts pour Vierzon : Antonin Luyton (0-1, 1’26) assist de David Jancso, Alex Fekete (0-2, 13’08) assist de David Jancso, David Jancso (0-3, 14’27) assist d’Alex Fekete, Eliot Sallendre (0-4, 14’55) assist de Judicael Xavier, David Jancso (0-5, 17’42) assist de Florian Levillain, Florian Levillain (0-6, 23’05) assist de Alex Fekete, David Jancso (0-7, 24’25), Florian Levillain (0-8, 26’24) assist de David Jancso, David Jancso (0-9, 28’15) assist d’Alex Fekete, Alex Fekete (0-10, 30’35) assist de David Jancso, Alex Fekete (2-11, 46’55) assist de Florian Levillain, David Jancso (2-12, 48’27) assist d’Alex Fekete
Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr

