Pour leur première dans l’élite du roller-hockey féminin, les North Squirrels se déplacent sur le terrain des Yétis de Grenoble, ni plus ni moins que les championnes de France en titre. Ces deux rencontres serviront avant tout d’apprentissage.
Après les Ecureuils et les Green Falcons, c’est au tour des North Squirrels de faire leur rentrée. Et comme les Messipontins, Claudia Tison et ses coéquipières vont évoluer pour la première fois dans l’élite du roller-hockey français. Sûrement le petit poucet de la division, elles devront se battre pour leur maintien même si leur entraîneur-joueuse ne veut pas se mettre de pression, justement parce qu’elle et les siennes sont outsiders : « Il faut le prendre comme une expérience, apprendre tout ce qu’on peut apprendre et le voir comme une chance. On va être confronté aux meilleures formations françaises, aux meilleures joueuses françaises. Il y a l’enjeu du maintien, mais il faut avoir une vision à plus long terme. Il va falloir profiter de ces moments-là. On va découvrir un autre niveau, découvrir d’autres villes, découvrir d’autres gymnases. C’est très bien pour l’expérience. » La formation avec laquelle devrait lutter les North Squirrels est sûrement Cherbourg, également promue, à la différence près que ce club a déjà connu la N1 par le passé.
L’effectif picard n’a presque pas changé. Seul départ enregistré, celui de Lotte De Guchtenaere. Pour la remplacer, un renfort de choix en la personne d’Eléonore Huguet, ancienne joueuse de glace chez les Bulldogs de Liège, en Belgique : « C’est quelqu’un qui apportera au groupe, elle a de l’expérience. L’humain combiné au sportif, son profil colle complètement au groupe, donc on est content » commente Claudia Tison, surtout satisfaite d’avoir conservé la quasi intégralité des membres de son équipe : « C’était important de continuer l’aventure avec le groupe qui a participé au projet depuis deux ans. C’est un groupe qui continuera de grandir ensemble, qui continuera d’apprendre ensemble. On se connaît déjà toutes très bien, parce que ça fait trois ans, c’est à notre avantage. »
Un exploit sur le terrain grenoblois ?
Et il faudra au moins des automatismes pour espérer ramener quelque chose de Grenoble, les Yétis étant tout simplement les championnes de France lors de la saison qui vient de s’écouler. « Je ne sais pas si c’est un bizutage ou si c’est notre cadeau de bienvenue, mais on est clairement servi » s’amuse la meilleure pointeuse samarienne en 2024-2025. « C’est pour moi la plus belle formation. C’est un groupe qui est en place depuis pas mal d’années. C’est bien huilé, c’est rodé. Il y a des très bonnes joueuses. Un peu d’expérience, un peu de jeunesse. C’est une équipe qui roule. » Alors, réalistement, Claudia Tison, estime qu’il sera compliqué de prendre des points : « Forcément, on y va dans l’optique de faire quelque chose parce qu’on reste des compétitrices. Mais ce sont nos premiers matchs en N1 et on va devoir découvrir, s’adapter rapidement. On va donner le meilleur de nous-mêmes avec nos armes. » Mais comme elle le dit si bien, « les pronostics sont faits pour être déjoués » et même si elles ne seront pas favorites, les North Squirrels comptent bien tout donner dans cette double confrontation : « On ne sait pas ce qui peut se passer. Tout est possible. On va juste jouer au hockey et profiter. »
Nationale 1, Journées 1 & 2 : Grenoble – Amiens-Lille
Samedi 4 octobre à 19h & dimanche 5 octobre à 10h au gymnase Ampère (Grenoble)
Simon Vasseur
Crédit photo : Reynald Valleron – Gazettesports.fr