En déplacement à Bordeaux pour affronter Primrose ce samedi, les Amiénois ont cruellement manqué de détermination et d’engagement, une mauvaise opération pour l’équipe dirigée par Guillaume Quivéy.
Pris en étau dès les sept premières minutes de jeu, avec déjà deux buts encaissés sur les deux premiers tirs adverses, l’Amiens SC n’a pas pu espérer grand-chose de cette rencontre face à Primrose, si ce n’est limiter la casse. « On n’est pas du tout rentré dans le match : pas d’intention, pas d’agressivité, pas de combat. On ne peut rien espérer à partir du moment où l’on ne met pas les ingrédients nécessaires. L’issue ne peut être que négative », a lâché Guillaume Quivéy, entraîneur et joueur de l’équipe amiénoise. Dans ces conditions, difficile d’imaginer un autre scénario que celui qui s’est produit : une défaite 5-0 et un retour avec les dents serrées.
« On n’enchaîne pas trois passes, au mieux deux, avec beaucoup d’erreurs techniques et sans engagement défensif« , enchaîne-t-il. L’absence de réaction, les lacunes techniques et le non-respect des consignes n’empêchent toutefois pas les joueurs amiénois de se remobiliser pour tenter de corriger le tir dans les prochains jours. Avant la réception de Wattignies HC ce dimanche, l’objectif est donc de s’entraîner « en impliquant tout le monde, en mettant beaucoup d’intensité et de combativité pendant les entraînements« . Selon le coach, la question reste de savoir si l’équipe est capable de le faire et d’accepter de se mettre dans ces conditions-là. « On va devoir y passer. C’est l’un des problèmes que nous avons eus contre Angers, et cette fois, c’était encore plus flagrant. À un moment donné, quand on prend des fessées, il n’y a que deux solutions : soit on se met au travail, soit on tend l’autre joue. Là, on a tendu l’autre joue et on vient de reprendre une claque. Donc si on veut inverser la tendance, il n’y a que le travail qui va nous permettre ça« , a confié, lucide, Guillaume Quiévy.
Le problème n’a donc pas été l’efficacité, la détermination ou l’engagement de leurs adversaires bordelais, mais bien le manque de combativité et d’implication des Amiénois. « Cela ne demande aucune qualité particulière en hockey, c’est simplement un état d’esprit. Et c’est précisément ce qui nous fait défaut sur les deux premiers matchs. » Cette semaine, l’équipe passe donc en « mode commando« , avec en ligne de mire le rendez-vous de dimanche au stade Beaumarchais pour savoir si oui ou non leur travail porte ses fruits. L’attaquant argentin Tarquini Spezia Mauro, qui n’a pas encore eu l’occasion de s’exprimer sur le terrain, pourrait bien apporter la solution attendue pour dynamiser la pointe de l’attaque.
Sabine Loeb
Crédit photo : Reynald Valleron – Gazettesports.fr (archive)