Ce samedi, les Hoplites d’Amiens disputaient à Toulouse la première finale de leur histoire en Nationale 1. Dans un match haletant, les Amiénois ont frôlé l’exploit face aux favoris, les Dragons Bisontins.
C’était une finale qui venait conclure une saison historique pour les Hoplites amiénois face aux Dragons Bisontins ce samedi, à Toulouse. Après un match fou, les Samariens ont échoué après s’être grandement rapprochés du titre, en surprenant une équipe franc-comtoise pourtant largement favorite. Un scénario qui peut laisser quelques regrets malgré tout : « Être si proche du but sans réussir à soulever le trophée, ça fait un peu mal, mais c’est comme ça », concède Thomas Postel, joueur et assistant coach de l’équipe. Une belle confrontation qui vient malgré tout récompenser les efforts consentis tout au long de la saison.
Quelque peu bousculés dans le début de match, et assez vite sous l’eau face à Besançon, les Amiénois ont su revenir à la surface. Avec un Thomas Postel des grands soirs qui menait l’équipe, les Hoplites ont su revenir en toute fin de match. Pourtant menés de deux buts d’écart à cinq minutes du terme, Amiens a su trouver les ressources nécessaires pour faire basculer la rencontre. “On savait ce qu’on devait corriger pour être plus proche d’eux (Besançon), mais pour autant on sait jamais trop, parce que ça faisait tellement longtemps qu’on les avait pas battus, que c’était dur de se dire qu’on pouvait le faire”, admet Thomas Postel. Une belle performance, aussi illustrée par la solidité défensive des Hoplites qui n’ont encaissé que cinq buts dans le temps réglementaire, face à la meilleure attaque du championnat et de loin. Un changement par rapport aux 15 buts encaissés en avril dernier face à cette même formation.
Cette finale s’est jouée sur un but, inscrit en prolongations, où le destin des deux équipes ne tenait qu’à un fil. À ce petit jeu, c’est Besançon qui s’est imposé : “En prolongations, ça peut bousculer d’un côté comme de l’autre. Ça n’a pas tourné en notre faveur, mais en tout cas on s’était préparés et on savait ce qu’on devait faire de mieux pour ce match”, poursuit le joueur picard. Une fin de match, qui mélange les sensations entre regrets sur le moment en s’étant grandement rapproché d’un titre qui aurait pu être historique et l’absence de regrets après réflexion et en réalisant que la formation samarienne avait tout tenté et surtout tout donné.
Une dépense d’énergie illustrée par le déroulement des cinq dernières minutes de la rencontre dans son temps réglementaire : “Une fois qu’on a mis le premier but, on savait qu’on allait les faire cogiter […] on met aussi un poteau dans les dernières secondes, eux aussi ont eu des actions chaudes dans les dernières minutes, ça aurait vraiment pu basculer d’un côté comme de l’autre”, détaille l’expérimenté amiénois Thomas Postel. Une place de leader qu’il devait aussi assumer et utiliser dans cette finale : “Je fais partie des anciens, et on est plusieurs leaders dans l’équipe, c’était à nous d’assumer ça et de ne pas mettre la pression sur les plus jeunes. C’était difficile malgré tout, car c’était quand même notre première finale, un moment qu’on attendait depuis longtemps. ». Un match qui restera dans les mémoires pour les Hoplites d’Amiens et qui conclut surtout une saison historique pour les joueurs samariens.
Victor Simonet
Crédit photo : Reynald Valleron – Gazettesports.fr