JUDO : Le Judo Club de Picquigny à l’honneur

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Pour la deuxième fois en un an, les représentants du Crédit Agricole se sont déplacés à Picquigny afin de mettre à l’honneur un club sportif. En l’occurrence, le Judo Club de Picquigny qui, après le club de pêche, a vu son projet retenu par le Crédit Agricole dans le cadre d’un concours appelé  » J’aime mon Territoire ».

M. Mancaux, directeur régional du Crédit Agricole, avait effectué le déplacement en compagnie de Mesdames Nantois et Boukri de l’agence d’Ailly sur Somme et a expliqué comment fonctionnait le concours. Celui-ci a d’autant plus de succès qu’il repose sur l’investissement de chaque client qu’il soit sportif ou non. Chacun peut verser la somme dérisoire d’un euro. La cagnotte permet ensuite de financer le concours et d’offrir un chèque respectable au club lauréat. Ainsi, pour ce qui concerne le judo Club de Picquigny, il s’agissait d’une somme de 4021 euros. La présidente du club, Liliane Boucher, a brièvement développé le principe de son projet basé sur l’inclusion et la cohésion sociale. Pour ce qui concerne son sport, c’est le développement du Taiso, une pratique japonaise qui est adaptée à notre pays.

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 Le Taiso concerne les pratiquants âgés de 3 à 90 ans et il peut accueillir également les personnes en situation de handicap. Des séances personnelles sont possibles et le directeur technique du club, Vincent Constant, a ajouté que le Taiso pouvait s’adapter à chaque personne. Le Judo Club de Picquigny a été créé en 1979 et l’entraineur de l’époque, Jean-Paul Pierre, aujourd’hui adjoint au maire, s’est félicité de la création de cette section au sein d’un club qui prend de plus en plus d’ampleur et qui compte 66 licenciés. Le JC de Picquigny pourrait prochainement être doté de meilleures installations avec un dojo qui ne serait fréquenté que par le judo, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Jean-Paul Pierre a aussi insisté sur la richesse des activités sportives à Picquigny et notamment le judo dont il suit de près l’actualité. Quant au conseiller départemental, Jean-Jacques Stoter, il a émis le souhait qu’un jour, à l’instar d’Airaines avec le dojo Lucie Louette, une telle structure puisse voir le jour à Picquigny. Avec quel nom ? Nous suggérons simplement celui de Philippe Ermenault qui, avant de devenir champion olympique de poursuite par équipes en 1996, avait débuté le sport par la pratique du judo à Picquigny.

Lionel Herbet
Crédit photo : Lionel Herbet – Gazettesports.fr

Publié par Lionel Herbet

Journaliste historique du sport Picard et Amiénois. Lionel est la mémoire des plus grands exploits sportifs de la région.