HOCKEY SUR GLACE (Ligue Magnus) – Mario Richer : « Il faut être fier de ce que les joueurs ont accompli »

hockey sur glace ligue magnus play offs match 7 dragons rouen gothiques amiens gazette sports théo bégler 025
Ⓒ Gazette Sports
Publicité des articles du site GazetteSports

La saison des Gothiques d’Amiens s’arrête au stade des demi-finales après leur élimination par les Brûleurs de loups de Grenoble. Malgré la déception, Mario Richer est surtout fier de ses joueurs et de ce qu’ils ont montré sur la glace.

Mario Richer n’aura pas à casser sa tirelire. Mais il ne fait aucun doute qu’il aurait préféré le faire et verser la prime qu’il avait promise à ses joueurs en cas de victoire ce samedi soir à Polesud. La quatrième défaite de rang dans la série aura eu raison des Gothiques d’Amiens, éliminés au stade des demi-finales par les Brûleurs de loups de Grenoble (4-1). Ces derniers auront eu besoin de cinq matchs pour se défaire de cette équipe qui aura su jouer les trouble-fêtes durant ces play-offs.

publicite cit dessaint 2 gazette sports

« Je suis fier de mes joueurs. Il manquait Zachary Lavigne, un de nos leaders, mais les gars ont travaillé très fort. Beaucoup de joueurs qui ont joué en dépit de blessures. Je lève mon chapeau. On a joué avec l’état d’esprit gothique, on a essayé jusqu’à la fin », résume Mario Richer, entre déception de l’élimination et fierté vis-à-vis de ses joueurs. Ces derniers, à trois véritables trios d’attaquants, en raison de l’absence d’Ilies Djemel et de Zachary Lavigne, en plus de celle du défenseur Jordan Lepage, ont livré une performance plus qu’honorable. Ils ont encore réussi à faire douter les Grenoblois chez eux, dans leur patinoire.

hockey sur glace ligue magnus play offs match 7 dragons rouen gothiques amiens gazette sports théo bégler 029
Le capitaine Zachary Lavigne a manqué aux Gothiques d’Amiens lors du match 5 face à Grenoble.

« On a été capable de rivaliser avec une équipe qui a une armada de fou. On ne s’est pas écrasé en troisième période. Je pense qu’on a bien géré notre énergie afin d’être prêt pour ce match. On a encore eu une belle performance de Taran (Kozun). Dans la première période, ils sont arrivés très forts. Il y a eu beaucoup d’intensité, beaucoup de mises en échec des deux côtés », analyse le technicien. On a travaillé très fort et on est revenus en deuxième période, où on a réussi à prendre l’avantage. » Grâce aux réalisations d’Aleksandar Magovac et de l’inévitable Julien Tessier, les Gothiques se sont donnés les raisons de croire à un sixième match au Coliseum. Mais une nouvelle fois, l’efficacité des Isérois en powerplay a encore frappé. D’abord sur l’ouverture du score de Matias Bachelet au début du premier tiers, puis pour le but égalisateur d’Alexandre Mallet en fin de seconde période. « Au niveau du jeu à cinq contre cinq, on gagne le match, constate Mario Richer. On sait qu’ils ont une puissance incroyable et il nous manquait Zachary (Lavigne) pour le désavantage numérique. »

On a été capable d’avoir des matchs serrés, d’être au contact de Grenoble pour essayer de gagner les matchs.

Mario Richer, entraîneur des Gothiques d’Amiens

La saison des Gothiques d’Amiens s’arrête donc en demi-finales des play-offs de Ligue Magnus, après avoir éliminé les Dragons de Rouen au tour précédent. Malgré l’élimination, Mario Richer salue la performance de son équipe lors des confrontations contre Grenoble, qu’il érigeait en favori pour le titre avant le début des séries. « Normalement, ils auraient dû nous battre en quatre matchs. On a été capable d’avoir des matchs serrés, d’être au contact de Grenoble pour essayer de gagner les matchs. Il y a juste eu un match où l’écart était immense, mais sinon tous les matchs ont été très serrés. » Sur ces phases finales, les Gothiques d’Amiens n’ont pas à rougir de leur parcours, loin de là. D’autant qu’avant le début de la finale vendredi prochain entre Grenoble et Angers, Amiens est l’équipe qui a disputé le plus de matchs (12) contre seulement huit pour les Isérois ou dix pour Angers et Bordeaux, également éliminés en demi-finale. « On a bien travaillé dans les play-offs. Ils sont réussis quand on gagne, mais je pense qu’au niveau de l’effectif qu’on avait comparé à eux (Grenoble et Rouen, ndlr), il faut être fier de ce que nos gars ont accompli », souligne l’entraîneur québécois.

César Willot
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr (archives)