Défaits lors de leurs deux dernières sorties, les Green Falcons se sont complètement rassurés en écrasant des Rapaces de Reims impuissants (15-2). Un match référence qui tombe à point nommé en vue des play-offs.
Une dernière échéance pour se remettre en confiance. Les Green Falcons voulaient conclure cette saison régulière sur une bonne note après deux défaites concédées lors des deux dernières journées. Il fallait pour cela se défaire des Rapaces de Reims, avant-dernier du classement, mais qui restaient sur deux succès probants face à Maisons-Laffitte et Paris 13, les récents bourreaux des Messipontins. À l’entame, ceux-ci confisquaient le palet et cela leur permettait d’obtenir un premier avantage numérique. Celui-ci n’était pas converti, mais il avait au moins eu le mérite de faire chauffer une première fois les cages adverses, en atteste le poteau trouvé par Émilien Demaret. Peu après, Reims concédait une deuxième prison. Comme précédemment, Pont-de-Metz se montrait dangereux avec des lancers cadrés et un autre montant, signé Valentin Demaret cette fois. Il fallait une double supériorité de 30 secondes pour faire sauter le verrou rémois grâce à Aloys Maréchau (1-0, 9’50). Sur l’infériorité simple qui suivait, les hommes d’Antoine Demaret alourdissaient la marque par l’intermédiaire de Thomas Cognard (2-0, 10’59).
Les Green Falcons semblaient avoir retrouvé leur allant offensif puisqu’Eliot Sallendre scorait à son tour, contre son ancienne équipe, quelques instants plus tard (3-0, 11’52). Il fallait attendre une première prison messipontine pour voir Reims reprendre ses esprits. Mais forts d’un bon Alexis Gosselin dans les buts et d’un montant favorable, les Samariens gardaient leur cage inviolée. De retour à cinq, ces derniers faisaient de nouveau le siège du but rémois et il ne fallut pas longtemps pour voir Eliot Sallendre réaliser le doublé (4-0, 16’55). Les pénalités s’enchaînaient, surtout du côté visiteur, et une nouvelle double supériorité permettait aux Faucons Verts de corser encore l’addition (5-0, 23’29). La simple infériorité qui s’ensuivait profitait aussi aux locaux qui réalisaient un véritable festival offensif dans ce premier acte (6-0, 23’50). Seule ombre au tableau de ces 25 minutes quasi parfaites, ce but encaissé en toute fin de période (6-1, 24’28).
Un second acte encore plus prolifique
Visiblement pas rassasiés de leur première mi-temps riche en buts, les Greens inscrivaient un septième but 48 secondes après le retour des vestiaires (7-1, 25’48). Et si les Marnais tentaient tant bien que mal de sortir de leur zone défensive, ils se faisaient directement punir en contre par un Thomas Cognard des grands soirs (8-1, 29’20). Comme lors de la première mi-temps, il fallait quelques minutes pour calmer des esprits qui s’échauffaient de part et d’autre. Après cet intermède, Reims réduisait anecdotiquement la marque, preuve d’une certaine résilience malgré une issue du match déjà scellée (8-2, 32’39). Lors d’un infériorité messipontine, Alexis Gosselin réalisait trois arrêts consécutifs avant que Hugo Bacquet ne slalome avec classe dans la défense rémoise et ne trouve la lucarne adverse (9-2, 33’13). Ultra dominateurs, les protégés d’Antoine Demaret continuaient de faire trembler la défense visiteuse avant d’en faire de même avec ses filets pour la dixième réalisation (10-2, 36’24).
En état de grâce offensivement, les Picards faisaient également preuve de solidité derrière en résistant en infériorité numérique. Quelques secondes après son issue, Pierre-Antoine Picard ajoutait sa pierre à l’édifice de ce succès qui se dessinait (11-2, 39’10). L’avance était telle que l’entraîneur des Greens décidait de donner du temps de jeu à Paul France, habituel deuxième gardien de l’effectif. Jusque-là passeur, Valentin Demaret se muait en buteur en trouvant à deux reprises le chemin des filets en l’espace de quelques secondes (13-2, 44’47). Dans la foulée, le jeune Maé Depierre participait à la fête et le public scandait son nom malgré son absence sur le maillot (14-2, 45’29). Intenable dans cette seconde période, Hugo Bacquet s’offrait le triplé permettant aux siens d’atteindre la barre des 15 buts (15-2, 47’18). Pont-de-Metz termine de la meilleure des manières sa saison régulière et abordera les play-offs avec le plein de confiance et des certitudes.
Nationale 1, 14e journée :
Pont-de-Metz – Reims : 15-2 (6-1)
Buts pour Pont-de-Metz : Aloys Maréchau (1-0, 9’50) assist de Jérémy Hard, Thomas Cognard (2-0, 10’59) assist de Henri Pépin, Eliot Sallendre (3-0, 11’52) assist de Pierre-Antoine Picard, Eliot Sallendre (4-0, 16’55) assist de Justin Darras, Jérémy Hard (5-0, 23’29) assist d’Aloys Maréchau, Henri Pépin (6-0, 23’50) assist de Valentin Demaret, Thomas Cognard (7-1, 25’48), Thomas Cognard (8-1, 29’20) assist de Valentin Demaret, Hugo Bacquet (9-2, 33’13), Kevin Dantan (10-2, 36’24), Pierre-Antoine Picard (11-2, 39’10), Valentin Demaret (12-2, 44’06) assist de Pierre Bette, Valentin Demaret (13-2, 44’47) assist de Justin Darras, Maé Depierre (14-2, 45’29) assist d’Emilien Demaret, Hugo Bacquet (15-2, 47’18) assist de Pierre-Antoine Picard
Buts pour Reims : Jimi Lefranc (6-1, 24’28) assist de Colin Pielquin, Colin Pielquin (8-2, 32’39) assist de Jimi Lefranc
Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr (archive)