Le gymnase de la Veillère était le lieu d’un « date » particulier ce samedi. En effet, les Infernales d’Amiens ont fêté la Saint-Valentin à leur façon, lors d’un événement intitulé « La Saint-Valenteigne ». Et si elles ont gagné sur le large score de 174-122, c’est plutôt l’événement qui est mis en avant.
Quelques mois après le dernier événement organisé par Amiens Roller Derby, Track against the machistes, les Infernales d’Amiens retrouvaient leurs rollers ce samedi. Face à ces dernières, on pouvait retrouver les Holy Wheels de Liège. Une confrontation que les Picardes ont remportée d’une main de maître, en s’imposant 174-122. Une victoire très satisfaisante pour Corentin Savineau, un des coachs de l’équipe : « On les pensait plus fortes. Statistiquement, on aurait dû perdre, mais au final, on s’impose avec plus de 50 points d’écart, ce qui montre que les filles ont bien bossé. » Une victoire qui s’est dessinée dans la première période, où les Samariennes ont réussi à enchainer 39 points de suite, pour passer de 8-15 à 47-15. À l’inverse, ce sont les Belges qui ont remporté cette deuxième période, durant laquelle les Amiénoises ont eu un trou d’air de quelques minutes : « C’est vrai qu’elles sont bien remontées et on a eu un peu chaud. On sait très bien que quand les points s’enchainent pour une équipe, ça peut avoir un effet d’emballement et ça peut mettre la pression sur les joueuses de l’équipe adverse. Mais les filles ont réussi à bien gérer ce temps faible. » Un ressenti partagé par Moumou, capitaine du soir pour les Infernales : « On est très contentes du match qu’on a fait. On se teste avec différentes équipes avant la reprise du championnat et ça se passe plutôt bien. Pendant la seconde manche, où on était moins bien, on a réussi à gérer nos émotions. »

Un événement particulier
Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre de la Saint-Valenteigne. Un concept bien différent de la Saint-Valentin : « Ça nous tient à cœur de trouver des jeux de mots rigolos pour nos événements. Forcément, c’est la période de la Saint-Valentin, mais on a ajouté le mot « teigne » pour avoir ce côté « creepy » (effrayant) pour illustrer le « date » qu’on n’a pas envie d’avoir, car ça sent l’embrouille. » Un évènement dont Moumou est satisfaite : « On est content d’avoir le gymnase pendant deux jours, ça nous permet presque de faire une nocturne avec le roller disco. » Un événement qui s’est voulu être ouvert un maximum, puisque l’entrée y était à un prix libre et que le club a proposé de la location de matériel pour le roller disco. Enfin, cet événement a attiré du monde, ce qui n’est pas pour déplaire à Corentin Savineau : « Il y a beaucoup d’habitués qui commencent à revenir. C’est un sport spectaculaire, donc c’est surement pour ça. »
Maxence Rico
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr