Les Gothiques d’Amiens s’apprêtent à disputer quatre matchs en l’espace de sept jours. Un enchaînement qui débute ce vendredi 14 février par la réception de Nice au Coliseum et qui fait office de préparation en vue des play-offs.
Deux semaines après leur dernier match, qui s’était soldé par un court revers dans le derby face aux Dragons de Rouen (2-3), les Gothiques d’Amiens remettent le bleu de chauffe avec la réception des Aigles de Nice au Coliseum. Avec une deuxième semaine sans match en raison du report de la rencontre face à Cergy-Pontoise, qui se jouera ce lundi 17 février, la formation de Mario Richer a pu redoubler d’efforts à l’entraînement afin d’arriver dans un état de forme optimal pour le match de vendredi.
Ce report annoncé mardi après-midi implique que les Amiénois doivent disputer quatre rencontres en l’espace de sept jours. Un sacré rythme, surtout lorsque l’on sait que les Gothiques vont enchaîner deux déplacements, d’abord à Cergy-Pontoise lundi puis à Briançon mercredi, deux jours plus tard, entre les deux matchs joués au Coliseum face à Nice et Anglet. « On va passer la journée de mardi sur la route. On joue lundi soir, on va revenir ici (à Amiens) mardi à 2 h du matin, puis on part à 20 h le soir même. C’est juste se changer, prendre une douche, puis repartir ou presque. Pour nous, c’était la pire solution. Il faut accepter ce qu’a décidé la Ligue. Elle a toujours raison et ne voulait pas mettre de match le dimanche, parce qu’il y a la Coupe de France. On aurait pu jouer à 18 h après la finale », commente Mario Richer. Si cette nouvelle programmation ne ravit pas vraiment le technicien québécois, ce dernier admet qu’au moins, elle permet une vraie préparation aux play-offs.

Mais avant de penser aux play-offs, il reste quatre matchs à disputer sur la phase régulière, dont le premier face à Nice ce vendredi soir. Favoris sur le papier, les coéquipiers de Zachary Lavigne ont l’avantage de ne pas avoir joué mardi soir alors que les Aigles ont affronté Marseille (2-3). Mais en est-ce vraiment un ? « Je pense que c’est à double tranchant, puisque comme ça fait deux semaines qu’on n’a pas joué, on n’aura peut-être pas le niveau d’exécution au départ. Mais je crois qu’au niveau de la forme, oui, on devrait avoir un léger avantage, sachant qu’ils ont en plus le voyage, répond le capitaine amiénois. Mais peu importe, en fin de saison, tous les matchs sont serrés, il faut juste se présenter et travailler plus fort que l’adversaire. » L’aspect physique mis en avant par le Canadien sera mis à rude épreuve ces prochains jours, mais la semaine d’entraînement qui vient de s’écouler semble avoir été bénéfique aux Gothiques. Des oppositions très intenses, que ce soit en cinq contre cinq ou sur les unités spéciales. Ne reste plus qu’à reproduire cela en match, d’autant plus que le powerplay a été trop souvent défaillant ces derniers temps.
Chacun doit mettre ses états d’âme de côté sur le temps de glace
Mario Richer, entraîneur des Gothiques d’Amiens
Toujours bien installés à la cinquième place du classement, les Amiénois, qui ont donc un match en moins, ne possèdent plus que cinq points d’avance sur les Marseillais qui se sont imposés mardi face à Nice. Les Spartiates mettent ainsi la pression sur les Gothiques dans la conquête de cette cinquième place. Duel qui était déjà le même la saison passée et qui avait tourné en faveur des Phocéens lors de la dernière journée de la phase régulière. Pour espérer verrouiller et conserver cette cinquième place, l’ensemble de l’effectif devra se mettre au diapason. « Ce n’est pas une question de victoire ou de défaite, c’est une question de compétitionner. Il faut être intense et avoir vingt joueurs qui compétitionnent, éviter d’en avoir trois qui ne se présentent pas, comme ça a été le cas plusieurs fois. Chacun doit mettre ses états d’âme de côté sur le temps de glace. On ne veut pas de boudeurs, mais vingt joueurs qui ont l’éthique gothique, des travailleurs acharnés. » Au complet pour la deuxième fois de la saison, après le huitième de finale face à Courbevoie, les Gothiques auront l’occasion de répondre aux exigences de leur entraîneur.
Ligue Magnus, 42e journée
Vendredi 14 février, 20 h 15, Coliseum
Amiens (5e, 62 pts) – Nice (8e, 49 pts)
César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr