Ce mercredi 18 décembre, les Gothiques d’Amiens, qui récupèrent Bergeron, débutent une série de trois matchs en cinq jours avec le quart de finale de Coupe de France face aux Brûleurs de loups, qu’ils retrouveront deux jours plus tard en championnat.
Deux entraînements, un le lundi soir à 19 heures, un autre le mardi matin à 10 h 45, voilà comment se mettre correctement en jambes pour les Gothiques d’Amiens, à l’aube d’un enchaînement de trois matchs déterminants pour la fin de saison. Deux rencontres face aux Brûleurs de loups, en Isère, la première ce mercredi 18 décembre pour le quart de finale de Coupe de France, la seconde pour la 28e journée de Ligue Magnus. Cet enchaînement de deux matchs face à la même équipe, Mario Richer n’y accorde que peu d’importance : « C’est toujours un match à la fois. On se concentre sur le premier. On verra le deuxième. Ça ne change pas parce qu’on joue deux matchs contre eux ». Les Amiénois termineront leur folle semaine à domicile, le dimanche 22 décembre, avec la réception des Boxers de Bordeaux.
Focalisé sur ce premier gros rendez-vous de la semaine, Mario Richer aime souvent dire que dans un match avec ce genre d’enjeu, et face à ce type d’adversaire, il faut réaliser le meilleur match de l’année. Mais même en réalisant une performance extraordinaire, cela suffirait-il à faire tomber les Brûleurs de loups de Grenoble, qui semblent tellement intouchables, que l’entraîneur amiénois considère comme la meilleure équipe de la Ligue Magnus ? « Je pense qu’il y a une équipe qui peut tout rafler cette année, c’est eux.« Alors, pour vaincre ces Grenoblois, le Québécois énumère les différents facteurs qui peuvent permettre aux Gothiques de venir à bout des Isérois alors qu’ils s’y sont déjà cassé les dents à deux reprises en championnat (5-0 et 1-6). « Pour les battre, il faut que notre gardien fasse un match exceptionnel. Ensuite, défensivement, il faut être très fort, bloquer beaucoup de tirs et être efficace en phase offensive. Ce sont trois points très importants. On veut avoir le meilleur match, et eux, il faut qu’ils aient des bananes sur la glace dans leur zone. Il faut qu’eux dérapent un peu. »
Malgré l’écart sur le papier, les matchs couperets de la Coupe de France réservent parfois des surprises et l’outsider réalise parfois l’impensable. Aleksandar Magovac, défenseur des Gothiques d’Amiens, croit en les chances de son équipe face à Grenoble. « Ce n’est qu’un seul match, donc nous pouvons le gagner. Il n’y a pas de vainqueur clair. […] C’est la meilleure équipe de la ligue, mais comme je l’ai dit, ce n’est qu’un match et tout peut arriver. » Après deux matchs d’absence, Justin Bergeron, qui a reçu le feu vert des médecins après ses examens médicaux qui n’ont rien révélé, fait son retour dans le groupe. Ugo Tocquin et Noa Besson, en phase de reprise, ne sont pas encore aptes et Mario Richer disposera une nouvelle fois d’une quatrième ligne un peu légère, surtout lorsqu’on la met à côté de celle des Grenoblois. « La dernière fois quand on a joué contre eux, leur quatrième ligne avec Guerif ou Deschamps, si on les avait eus ici, ils seraient en première ligne », sourit-il.
La Coupe de France, une compétition toujours particulière vue d’Amiens
En 2019, la Coupe de France est entrée dans le cœur des Gothiques ; en 2020, elle s’est familiarisée avec le club picard et les supporters amiénois. C’était il y a déjà quatre ans, mais pour certains membres de l’effectif, les souvenirs sont encore frais. « C’est incroyable, ça arrive très vite parce que tu joues un match un mois, tu reviens à la saison et tu as un autre match, la Coupe de France, et tu te dis qu’on est un pas plus près de la Coupe. Ça arrive vite et ce sont de très beaux souvenirs de Bercy, se remémore Joey West, assistant de Mario Richer. On a gagné deux fois. La première, c’était incroyable, la deuxième, peut-être plus, comme c’était contre Rouen. C’était magique.« Ces souvenirs, qui ont marqué l’histoire du club, figurent notamment dans les vestiaires des joueurs. Lesquels peuvent ainsi réellement comprendre ce que représente cette compétition. « Dès mon arrivée dans l’équipe, on en parlait, raconte Zachary Lavigne. Je crois que c’est un certain lien de rassemblement. En fait, tout le monde se rassemble autour de la Coupe de France. Je crois que c’est un objectif principal ici, à Amiens. […] Les fans attendent ça autant que l’organisation. On a un job à faire. Il va falloir se présenter au prochain match. »
Coupe de France, 1/4 de finale :
Mercredi 18 décembre – 20 h 15, Polesud
Grenoble – Amiens
César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr
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