Pas de bénévoles, pas d’associations. Pas d’associations, pas de sport. Pas de sport, pas de sport…
Si certains en doutaient encore, et bien oui, le bénévolat est un indispensable à la vie des associations et à l’animation d’un territoire.
Ils sont chaque jour, partout dans le monde, des millions à donner de leur temps pour autrui. Du temps qui permet à des adhérents ou bénéficiaires de pratiquer, d’être soutenus, aidés, ou de se retrouver… Oui, les associations rassemblent autour d’un objet commun, comme celui de la pratique sportive.
Être bénévole c’est un engagement. Un engagement envers une association et ses bénéficiaires. Certes l’on est bénévole pour faire des choses que l’on aime, mais il reste toujours des tâches ingrates ou disgracieuses à faire pour le bon déroulement d’un événement ou la tenue d’un projet : faire la vaisselle, porter des tatamis, des m² de moquette ou encore passer la serpillère pendant plus de heures pour permettre le déroulement d’un match… Et si chacun met la main à la pâte, ça en devient un jeu d’enfant !
Heureusement, on trouve toujours des bénévoles de bonne volonté, car le bénévolat c’est avant tout un don de soi et les propos d’un certain Otis, dans Astérix et Obélix Mission Cléopâtre y font pleinement écho : »Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… »
Alors que la journée mondiale du bénévolat était célébrée le 5 décembre dernier, ces quelques lignes visent à saluer l’engagement des uns au service des autres et qui donnent de leur temps et de leur personne sans rien attendre en retour, pas même un merci… Mais MERCI !
Dorine Cocagne
Crédit photo : Reynald Valleron – Gazette Sports