Surpris par l’Étoile Noire de Strasbourg dans le premier tiers, les Gothiques d’Amiens ont ensuite pris le contrôle de la rencontre pour l’emporter (2-6) et s’assurer une place en quarts de finale de la Coupe de France.
Opposés à l’Étoile Noire de Strasbourg, pensionnaire de D1, les Gothiques d’Amiens ont joué à se faire peur dans un premier tiers où leurs adversaires ont su se montrer opportunistes. Ils n’ont finalement pas tenu sur la longueur et face à la montée en puissance des Amiénois au fil de la rencontre.
Malgré une bonne entame, les Gothiques se faisaient surprendre par la première tentative strasbourgeoise, survenue à la suite d’une perte de palet en zone défensive de Larinmaa et qui profitait à Burgos, lucide devant Fouquere, de retour dans les buts amiénois (1-0, 3’38) Par Lavigne, Larinmaa ou Tessier, Amiens tentait de réagir, mais les deux premiers butaient sur Hiadlovsky et c’était Plagnat, bien aidé par Matima, qui remettait les deux équipes à égalité (1-1, 6’50). Décidé à embêter la formation de Mario Richer, l’Étoile Noire de Strasbourg reprenait l’avantage un peu plus d’une minute plus tard après une bonne combinaison entre Vinals et Demarcy aux abords de la cage d’un Fouquerel battu (2-1, 7’54). Les Amiénois évitaient de peu la correctionnelle avec un très bon sauvetage de Mony sur sa ligne alors que Senechal s’était joué de Fouquerel.
Amiens remet les pendules à l’heure
À peine revenu des vestiaires, ce dernier devait s’interposer avec autorité devant Trudeau, l’attaquant et capitaine strasbourgeois. Pas de place au doute, le duo Plagnat-Matima refaisait parler de lui. Cette fois, le premier se muait en passeur et servait le second, qui ajustait le gardien alsacien (2-2, 21’28). Lequel continuait son bon match et mettait en échec les lancers de Plagnat et de Lepage. Avec un gros pressing sur la cage des joueurs de l’Etoile Noire, Phelan récupérait pour Gibert qui trouvait superbement son capitaine et Lavigne terminait aisément (3-2, 30’52). Les Gothiques maintenaient la pression et Magovac, bien servi par Tessier, échouait devant Hiadlovsky. En toute fin de tiers, Djemel interceptait une passe adverse en zone neutre et plaçait un tir puissant sous la barre et ne laissait aucune chance au portier local (2-4, 39’45).
Amiens se mettait un peu à l’abri avec ce quatrième but et gérait parfaitement son break d’avance au début de la troisième période. Strasbourg ne se créait pas vraiment d’occasion, bien gêné par le pressing amiénois bien organisé. Lancés par une récupération de Brittain, Tessier et Besson combinaient parfaitement et le Canadien concluait en deux temps (2-5, 46’52). Dans la foulée, Magovac signait le sixième but amiénois avec une nouvelle bonne assist de Besson (2-6, 49’01). L’écart était fait et les Gothiques maitrisaient la fin de rencontre en mettant la crosse sur le palet et en privant leurs adversaires de sa possession. Au terme des 60 minutes de jeu, les joueurs de Mario Richer validaient leur ticket en quarts de finale après leur succès (2-6) face à une valeureuse équipe de Strasbourg.
Coupe de France, 8e de finale
Strasbourg – Amiens : 2-6 (2-1)(0-3)(0-2)
Buts pour Strasbourg : Burgos (1-0, 3’38) assist Trudeau et Olive ; Demarcy (2-0, 7’54) assist Vinals et Takkunen
Buts pour Amiens : Antonin Plagnat (1-1, 6’50) assist Matima ; Rudy Matima (2-2, 21’28) assist Plagnat et Brittain ; Zachary Lavigne (3-2, 30’52) assist Gibert et Phelan ; Julien Tessier (2-5, 46’52) assist Besson et Brittain ; Aleksandar Magovac (2-6, 49’01) assist Besson et Maïa
La réaction de Mario Richer
« On a donné des chances en or en première période à l’autre équipe et elle en a profité. Puis on a été chercher le match. On est revenu en travaillant. L’important, c’est d’avoir passé cette étape-là et la qualification pour la Coupe de France. Strasbourg est une belle équipe. Sur les dernières années, il y a eu plusieurs équipes de D1 qui ont battu des équipes de Magnus donc il fallait être prêt et faire un bon match, et disons que pendant 50 minutes, ça a bien été. On est mal parti, mais c’est souvent le cas sur la route quand tu voyages la même journée [que le match]. Il ne faut pas oublier, cela fait sept jours de suite pour nous sur la route. Même si hier, on ne l’était pas, mais on est arrivés à 2 heures du matin, lundi. Donc, on était sur la route pendant 2 heures le lundi aussi. […] La fatigue, je ne la donne jamais comme excuse, mais je peux sentir que là, elle est présente. On va se reposer et puis, on va attaquer Anglet vendredi à la maison. Le principal, c’était de se qualifier. »
César Willot
Crédit photo : Théo Bégler et Kevin Devigne – Gazettesports.fr (archives)