VOLLEY-BALL (Elite) – Ion Dobre : « Si on jouait mal, il y aurait des inquiétudes à avoir, mais ce n’est pas le cas »

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Ce samedi, le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball s’est incliné pour la sixième fois de la saison. Malgré ce revers, Ion Dobre reste serein pour atteindre l’objectif du maintien fixé en début de saison, et se tient prêt pour les prochains matchs qui devraient être davantage à la portée de son équipe.

La marche était une nouvelle fois trop haute pour le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball battu par Evreux ce samedi soir (0-3). À l’issue de la sixième journée, les Longacoissiennes sont toujours dernières, mais cette fois, elles sont seules à zéro points avec la première victoire de Quint-Fonsegrives face à Maguio (3-1).

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Au gymnase Pellerin, les Ébroïciennes, une des trois équipes invaincues avant le coup d’envoi, avec Sens et Valenciennes, ont très vite montré qu’elles ne jouaient pas dans la même catégorie que les Longacoissiennes. Il faut dire que les deux formations n’ont pas les mêmes ambitions, ni le même budget. Et cela se voit sur le terrain où Evreux s’empare de la première manche (17-25). L’écart s’était resserré dans la seconde et il ne manquait pas grand-chose pour que Longueau recolle au score à un set partout : « Ils ont commencé à douter au deuxième set. C’est dommage qu’on ne l’ait pas gagné pour pouvoir aller plus loin », regrette Ion Dobre. Les filles s’arrachent, c’est dur. C’était le tournant du match. On est arrivé à 23-23. À ce moment-là, il fallait avoir un petit peu plus d’expérience. On a gagné un ballon, le deuxième, on l’a attaqué dans le fil. Ça fait très vite 23-25 et à ce niveau-là, ça se paie cash. Dans le money time, tu ne peux pas jouer avec le bras cassé. C’est déjà très bien qu’on soit arrivé 23-25. »

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Julie Devaux à la réception face à Evreux.

Malgré une bonne entrée en matière dans le troisième set, les Samariennes laissaient filer leurs adversaires en fin de manche (0-3, 21-25). Ce sont dans ces moments que l’on voyait la différence entre les deux équipes. Malgré ce nouveau revers, le sixième en autant de rencontres, le technicien franco-roumain voyait des signaux positifs pour la suite de la saison : « On sait où on va, on sait ce qu’on fait. Il faut rester concentré sur notre objectif, et pas sur les défaites. On ne peut pas dire qu’on joue mal. Si on jouait mal, oui, il y aurait des inquiétudes à avoir, mais ce n’est pas le cas. On joue bien ce soir, la semaine dernière aussi où on a gagné un set et on en perd un 26-24. L’équipe est là, elle est présente. » L’heure n’était pas encore à l’inquiétude chez Bernard Couillet, président du LAMVB, fier de ses joueuses et surtout impatient de les voir opposées à des équipes qui boxent dans la même catégorie.

À partir de la prochaine journée, le LAMVB va affronter des équipes jugées par Ion Dobre, plus à la portée du club picard. Ce sont sur ces matchs-là que les Longacoissiennes devront engranger le plus de points possible afin de quitter cette place de lanterne rouge, synonyme de relégation immédiate. « On a joué des équipes fortes. Le seul regret qu’on peut avoir, c’est la défaite contre Saint-Chamond chez nous. Mais sinon, les autres équipes sont au-dessous de nous. […] Dans 15 jours, on va jouer Tremblay chez eux. Il faudra faire un bon match et ramener des points« , prévient l’entraîneur.

César Willot
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports.fr