Ce samedi 5 et dimanche 6 octobre, StartAir Kite Flying accueillait la fête du vent. L’occasion pour les cerfs-volistes de se frotter aux belles rafales lors du championnat régional sélectif pour le championnat de France.
La température était un peu fraîche ce dimanche matin, mais les conditions de vol étaient jugées idéales avec une vitesse du vent qui variait entre 15 et 20 km/h. C’est en tout cas ce qu’expliquait Maxime Desavoye, trésorier du club : Le vent est parfait aujourd’hui. Il ne fait pas trop chaud, et surtout, il ne pleut pas, ce qui est crucial pour que la compétition se déroule sans accroc ». Même les rafales, habituellement gênantes, et la pluie ne sont pas venues interférer sur le bon déroulement de la compétition.
Dans un champ du quartier de Renancourt, à l’est d’Amiens, où s’étaient installées les structures du StartAir Kite Flying pour l’organisation de cette fête du vent. Après une journée ensoleillée, le samedi permettait le vol libre où chacun pouvait s’exercer en prévision de la compétition dominicale. « On avait d’un côté un terrain pour les cerfs-volants monofils, avec une seule corde, mais de grosse dimension, en général ils se gonflent d’air. De l’autre côté, il y avait une partie réservée pour les cerfs-volants dirigeables », explique Maxime Desavoye.
Le lendemain avait donc lieu le Championnat régional des Hauts-de-France, qualificatif pour le Championnat de France. Des cerfs-volistes de la région étaient présents, mais pas seulement. La compétition, qui n’est pas présente dans d’autres territoires, profite à ces pilotes venus d’ailleurs, mais aussi de l’étranger, puisqu’une équipe originaire d’Angleterre avait fait le voyage tout comme deux compétiteurs belges et hollandais. Au total, une trentaine de compétiteurs participait au championnat. Lequel se déroulait par manches durant lesquelles un pilote doit réaliser des figures imposées. « C’est-à-dire que ce sont des figures que tous les pilotes vont devoir passer, il y a des juges derrière qui vont poser une note. Une fois qu’il a fait ces trois figures imposées, qui ont été décidées ce matin lors du briefing, mais que le pilote connait, parce que ce sont des figures qu’il connait depuis un certain nombre d’années, il y a un ballet musical qui est effectué dans un timing qui doit faire entre deux et cinq minutes. Une note est posée et la moyenne de tout ça fait un classement », précise le trésorier du club.
Retrouvez tous les résultats de la compétition via ce lien.
César Willot
Crédit photo : Louis Auvin – Gazettesports.fr