Renforcés et surmotivés, les Green Falcons ont parfaitement débuté leur saison en disposant de Rouen (8-4). Une victoire qu’Antoine Demaret, l’entraîneur, considère comme la continuité de ce qu’il voit depuis le début de la préparation, sur mais aussi en dehors des terrains.
Rapidement devant, les Greens avaient parfaitement débuté leur rencontre, au grand bonheur de leur entraîneur, Antoine Demaret. « En début de match, on est super bien rentrés. C’était agréable. L’équipe avait envie en fait. Contre une formation super forte, on n’a rien lâché et, dès le départ, on a montré qu’on était présent. On se fait rejoindre à 2-2 mais on repart tout de suite de l’avant et mentalement c’est super de faire ça » se satisfait-il. Une envie de ne rien lâcher qui se concrétisait aussi sur les power-play adverse. « On a encaissé un but et on en tue deux, c’est pas mal. Et encore, on prend le but à trois secondes de la fin sur la dernière, c’est un peu rageant. Les power-plays montrent l’état d’esprit de l’équipe. On ne lâche rien, même à trois sur le terrain« souligne Antoine Demaret.
Pourtant, après quatre minutes en seconde période, le choc reçu par Justin Darras qui a valu une interruption du match pendant 40 minutes aurait pu déstabiliser les Green Falcons, tant pour l’arrêt de jeu en lui même que pour leur coéquipier, sorti sur civière. « On voit le coup. Les arbitres ne le voient pas. C’est nous qui prenons deux minutes de pénalité alors qu’il y a un geste adverse qui ne doit pas apparaître sur un terrain de roller-hockey. Après un arrêt de jeu de plus de 40 minutes, repartir en infériorité numérique, à moitié froids, avec dans la tête une injustice, c’est compliqué« concède l’entraîneur messipontin. Difficile pour ce dernier de remobiliser ses troupes mais il trouvait les mots pour repartir au combat. « On leur a dit de repartir à 0 dans un match qui avait commencé et, même si on prend un but en fin d’infériorité, on est reparti à l’endroit » se réjouit Antoine Demaret. Justin Darras, malgré la frayeur, devrait pouvoir retrouver les terrains dans une dizaine de jours selon l’entraîneur des Greens qui a donné des nouvelles rassurantes de son joueur.
Un groupe solidaire et des recrues bien intégrées
Une large victoire face à Rouen, 2ème de la phase régulière la saison passée et qui les avait battus lors des deux confrontations, signe d’un collectif parfaitement huilé. « Le groupe vit bien, on s’entraîne bien, on a fait un super tournoi de préparation. On avait une envie c’était de débuter ce championnat. C’est ce qu’on ressent sur le banc, dans les vestiaires depuis plus d’un mois maintenant. On a envie de réaliser une belle saison et elle est bien partie« s’enthousiasme Antoine Demaret. Un premier succès qui ne souffre d’aucune contestation tant les Messipontins ont été au-dessus de leur adversaire du soir. « On a mis les bons ingrédients pour réussir notre match. On a continué à attaquer, on n’a pas fait que défendre. On a subi à certains moment mais on a su faire le dos rond pour repartir après et mettre des buts » analyse le coach des Green Falcons.
Un succès que les joueurs de Pont-de-Metz doivent aussi, en partie, à la belle performance de certaines recrues qui se sont déjà illustrées, notamment Aloys Marechau, double buteur face à Rouen, qui n’avait pas encore un maillot à son nom (n°86) . « Aloys est super jeune, on sait que devant il est efficace, il a une belle vision du jeu. Hugo (Bacquet), défensivement, il est aussi super important pour le groupe. On s’est renforcé et on le voit sur un match comme celui face à Rouen où ça aurait pu tourner à un moment pour eux mais, par rapport aux autres années, ça tourne pour nous« se félicite Antoine Demaret. « Et encore, il manquait trois joueurs » dit-il en rigolant. Alors, nous n’avons peut-être encore rien vu…
Simon Vasseur
Crédits photo : Théo Bégler – Gazette Sports