FOOTBALL : Stéphane Dambreville dans la continuité de Bertrand Leriche à l’Amiens SC

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Suite à la fin du mandat de Bertrand Leriche à la tête de l’association de l’Amiens SC, Stéphane Dambreville nous évoque son parcours jusqu’à la prise de ses fonctions.

Ainsi que nous l’avions déjà signalé ici même, notamment après la présentation du groupe professionnel au stade de la Licorne, Bertrand Leriche le président de l’Association, a laissé sa place à Stéphane Dambreville, un homme relativement neuf au sein de cette grande famille. Stéphane Dambreville a gravi rapidement les échelons pour parvenir à la présidence de la section amateur du club, ayant notamment en charge le centre de formation, géré par Patrice Descamps et la section féminine. Le travail au quotidien ne manque pas, mais il ne rebute absolument pas Stéphane Dambreville à qui le temps est laissé pour qu’il apprenne bien, ou du moins qu’il se familiarise avec les rouages de la présidence, avec l’aide de Bertrand Leriche qui a promis qu’il resterait près de lui au moins jusqu’à la fin de l’année en cours.

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Un Abbevillois qui réussit à Amiens

Quand on interroge le nouveau président de l’Association, on ne peut que constater qu’à l’instar de Mickaël Debève, adjoint d’Omar Daf et Patrice Descamps, le directeur du centre de formation, Stéphane Dambreville a effectué une partie de sa carrière en tant que joueur au SC Abbeville. « C’est vrai que j’ai commencé au SC Abbeville après avoir réellement débuté dans le club de mon village à Woincourt. J’ai joué en National avec le SC Abbeville. J’ai ensuite joué à l’ASC et je me souviens que mon premier entraineur était Paul Imiéla. J’ai eu ensuite Robert Buchot, Patrick Abraham, Jean Marc Raimond et je suis ensuite revenu aux sources au SC Abbeville avec Robert Tyrakowski et Robert Buchot. Je suis allé ensuite à Roye pour vivre une belle épopée avec Hugues Jullien et Olivier Meurillon, et ce, jusqu’à la montée en National. Je suis revenu encore au SC Abbeville pour terminer ma carrière de joueur. »

Comment êtes-vous venu à l’ASC ?

Voici quatre ans, j’ai signé une licence de dirigeant à l’ASC. Je suis venu ici car ma fille jouait et j’ai signé alors une licence de dirigeant pour aider le football féminin. J’ai ensuite intégré le bureau de l’Association, il y a un peu plus de deux ans. Ensuite tout s’est précipité… À un moment, Bertrand Leriche a voulu prendre du recul. Tout s’est donc fait naturellement en sachant qu’Yves Fontaine ne souhaitait pas devenir président et ils ont pensé que j’étais la bonne personne.

Que vous a appris Bertrand Leriche ?

Bertrand m’a appris qu’il fallait être à la fois ferme et juste. Il m’a dit qu’il y avait beaucoup de travail car vous savez qu’être président, prend un temps fou. Il faut être disponible. Je veux travailler dans la continuité de Bertrand. Sur un plan extra sportif, je souhaite aller chercher de nouveaux partenaires, suivre le fil directeur qui est financier et faire attention à ne pas dilapider et surtout éviter les dépenses inutiles. Pour reprendre le discours de Bernard Joannin, il ne faut pas s’embourgeoiser. Je commence à avoir des contacts avec le président-délégué Christophe Duprez et le président Joannin.

Quelles sont les fonctions du président de l’association ?

Le président chapeaute le centre de formation, la pré-formation mais aussi la section féminine. J’ai aussi autour de moi des référents : un au centre de formation qui est Bertrand Leriche car c’était mon souhait et il me sera utile pour l’avenir; Yves Fontaine est le référent de la pré-formation et personnellement, je suis le référent de la section féminine. Il n’y a pas de référent à la section sport adapté et c’est Yves Fontaine qui est le responsable.

Êtes-vous inquiet ?

Non, je ne suis pas du tout inquiet dans la mesure où on sera rigoureux au plan financier. Il nous faudra, comme je l’ai dit, aller chercher de nouveaux partenaires et aller creuser du côté de la taxe d’apprentissage.

Un mot sur Patrice Descamps ?

Je connais Patrice Descamps depuis fort longtemps… C’est un vrai pro, quelqu’un de très structuré. Le centre de formation est une boutique qui tourne fort bien. Je sais qu’il aime gérer une équipe mais il est quand même chaque jour sur les terrains et manage une équipe d’éducateurs. Le travail ne lui manque pas.

Comment se passent les relations entre éducateurs et bénévoles ?

Les bénévoles ne sont pas du tout ignorés au club. Pour l’avoir vécu, les dirigeants ont l’impression de l’être. Je vous annonce que prochainement, nous tiendrons une réunion justement avec les dirigeants. Il ne faut jamais oublier que le vecteur commun, c’est le club. Croyez-moi, il n’y a pas de barrières entre les bénévoles et les éducateurs.

Quels sont les projets immédiats ? 

Respecter le budget initial que nous avons fait avec Bertrand Leriche. Il va falloir que l’équipe réserve remonte en National, ce n’est pas facile, et que d’ici deux à trois ans, nous ferons tout pour que les féminines retrouvent le championnat de France. Enfin, je répète que le centre de formation travaille très bien

Lionel Herbet

Crédit photo : Kevin Devigne – Gazette Sports

Publié par Lionel Herbet

Journaliste historique du sport Picard et Amiénois. Lionel est la mémoire des plus grands exploits sportifs de la région.