Saliha Rarbi, habituée des courses samariennes, revient sur la saison compliquée qu’elle vient de vivre et se projette avec ambition sur la suivante.
À 45 ans, Saliha Rarbi en a encore sous le pied. Pourtant, la coureuse a douté cette saison en raison de pépins physiques. Lesquels l’ont tenu éloigné de la course à pied plusieurs mois entre novembre et février. Cette période difficile passée, la Samarienne a pu reprendre le chemin de l’entraînement sous la houlette de son coach Cherif Belhadj. « Je n’étais pas très bien, étant asthmatique, j’étais vidée (sic) à chaque fois que je courrais, se souvient elle. Je me suis posée beaucoup de questions et je me suis même demandée si j’allais reprendre et être performante. J’ai repris doucement la course en février et au mois de mars, j’ai vraiment pu faire de vrais entraînements. »
Celle qui est licenciée à l’Amicale du Val de Somme (catégorie Master 2) a pu effectuer son retour à la compétition le 19 mai dernier, sur la Route du Louvre. Poussée par son entraîneur, elle participe à cette course « sans prétention avec l’objectif de reprendre du plaisir et ne pas se fixer un chrono », explique Saliha Rarbi. Elle termine première féminine de la course en 37’19 », « ça m’a totalement reboosté. Faire ce temps sur mon premier 10 kilomètres de la saison, je me suis dit que j’étais bel et bien revenue. »
Saliha Rarbi enchaîne deux semaines plus tard sur le 10 kilomètres du mémorial Bruno Willecoq à Abbeville et termine sous les 37 minutes (36’53 »). Une performance nationale qui lui permet de confirmer sa bonne forme. La coureuse de 45 ans ne s’arrête pas en si bon chemin puisqu’elle prend le départ de la Jules Verne sur le 10 kilomètres qu’elle termine avec un chrono encore inférieur à 37 minutes (36’50 »). Finalement, la coureuse de l’Amicale du Val de Somme juge sa saison plutôt bonne, d’autant plus qu’elle a débuté tardivement. Désormais, elle se penche sur la suivante avec ambition : « L’objectif est de continuer à performer et de faire encore descendre le chrono. Je sais qu’on peut le faire avec Cherif Belhadj. On a rajouté des choses cette année et ça a payé, on va continuer sur ce terrain là pour essayer de performer encore plus. »
César Willot
Crédit photo : Reynald Valleron – Gazettesports.fr