Malgré des conditions difficiles, Rémi Beauvillain a terminé troisième aux régates de Brockville lors des courses qualificatives. Après un conflit, il a acheté l’embarcation de Marc Lalonde pour 2025. Grâce à la solidarité de ses pairs, il participera aux régates de Valleyfield, devenant le premier pilote français à y concourir.
Les régates de Brockville en Ontario se sont déroulées sous des conditions météorologiques difficiles les 29 et 30 juin, mais cela n’a pas empêché Rémi Beauvillain de réaliser de bonnes performances. Le samedi, malgré la pluie et les vents violents, Rémi s’est élancé sur l’eau pour sa première course qualificative. Parti du dernier corridor contre cinq autres embarcations, il a réussi à sortir la meilleure performance de sa saison en se faufilant devant trois hydroplanes, terminant ainsi à une très belle troisième place.
Le dimanche a été moins fructueux pour Rémi. Des changements d’hélices mal avisés ont entraîné des performances moins bonnes que prévu. De plus, les courses ont été annulées en raison de conditions jugées dangereuses. À la suite de cette fin de semaine mouvementée, Rémi a pris une décision importante : mettre fin à son contrat de pilotage avec le général C et son propriétaire François Jolicoeur. Ce choix est survenu à la suite d’un conflit ne respectant pas les valeurs de Rémi. Cependant, cette décision a ouvert une nouvelle opportunité excitante : l’achat de l’embarcation du célèbre pilote Marc Lalonde pour la saison 2025, officialisé avec la ligue HRL.
Ne possédant plus d’embarcation, Rémi a pu compter sur un élan de solidarité inattendu. Derek Anderson et les équipes du S 25 et du F 77 se sont regroupées pour lui offrir l’opportunité unique de participer à la plus grande course d’hydroplanes au monde : les régates de Valleyfield, qui attirent chaque année 150 000 spectateurs. « Les régates sont une grande famille, la ligue HRL et ce groupe de personnes entre dans la légende en sacrifiant leur priorité pour me faire prendre le départ à Valleyfield en tant que 1er et unique français ! » évoque Rémi Beauvillain.
La Rédaction
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