De retour en France après une saison enrichissante à tout point de vue en Finlande, Noa Besson s’est confié à notre micro. Il y évoque son expérience loin de l’hexagone, son retour à Amiens ainsi que ses ambitions.
Tout d’abord, qu’est-ce que cela fait de retrouver Amiens après l’avoir quitté en 2022 ?
Je suis content de revenir un peu chez moi, ça faisait deux ans que j’avais quitté la maison donc j’ai beaucoup de plaisir de revenir ici.
Vous revenez également après un passage en Finlande, une expérience enrichissante j’imagine ?
C’était vraiment intéressant, j’étais vraiment content parce que c’était un objectif que j’avais d’aller jouer à l’étranger. J’ai appris beaucoup de choses sur moi et sur le hockey. Ce n’est pas le même style de jeu, ce n’est pas la même culture. Là-bas ils ont vraiment une culture du hockey, c’est comme le football en France. Tout ce que le foot a ici, le hockey l’a en Finlande. Ils ont trois ou quatre patinoires par villes, c’est très différent. En étant étranger, c’est un peu compliqué au début parce qu’on n’a pas la même langue. Le fait qu’ils parlent anglais, ça m’a bien aidé personnellement parce que je maitrise bien la langue. Ils ont été plutôt sympa sur l’intégration, contrairement à ce que j’ai pu parfois entendre à propos des Finlandais, qui peuvent être froids avec les étrangers.
Sur le plan comptable, ça s’est également bien passé ? (20 points inscrits en 37 rencontres, ndlr)
C’était un peu compliqué au début parce que c’est vraiment différent de la France, là-bas ça frappe et c’est beaucoup plus rapide. Mais avec le temps c’est venu tout seul, c’est une habitude à prendre.
Est-ce que cette expérience fait de vous un joueur plus complet ?
Je pense que oui, j’ai appris des choses que je n’aurais probablement pas appris en France. Je vais donc être plus complet que si je n’étais pas parti.
Qu’est-ce qui vous a plu dans le projet qu’Amiens vous a proposé ?
J’avais reçu plusieurs offres différentes de plusieurs clubs en Ligue Magnus mais quand Amiens m’a contacté et m’a annoncé le projet, qui est de me faire jouer à Amiens et en D1 à Valenciennes, c’était le projet le plus complet. Une des raisons qui a aussi fait pencher la balance, c’est que je dois passer mon bac l’année prochaine. Pour moi et mes parents, c’était important de le passer dans des conditions optimales, quelque part où je sais que ça va bien se passer.
Avez-vous été en contact avec Mario Richer ?
Mario je le connaissais déjà avant puisqu’on se voyait à l’occasion des stages « génération hockey » ou même quand je suis venu m’entrainer en décembre. Je sens que c’est un coach qui a confiance en moi. Il sait de quoi je suis capable et je sais qu’avec lui je vais pouvoir me développer. C’est ce que je recherche pour devenir un meilleur joueur.
Pouvez-vous définir quel type de joueur êtes-vous ?
Je suis assez complet, je suis assez technique. Sur la glace je suis combatif , je travaille dans tous les sens, autant offensivement que défensivement. Si il faut aller au block-shot, j’hésiterai pas à me sacrifier. Je veux être là pour l’équipe, je suis un mec d’équipe !
On a pu voir une vidéo d’un de vos but sur un gros shoot, c’est aussi ce dont vous êtes capable (vidéo ci-dessous) ?
Oui c’est ça, je sais être décisif dans les moments où il faut même si je suis encore jeune et que j’ai encore des choses à apprendre. C’est d’ailleurs ce que je vais essayer d’aller chercher ici avec les plus vieux.
A l’aube de votre première expérience professionnelle, c’est l’excitation qui domine ?
Oui oui, il y de l’excitation et de l’envie. J’ai hâte d’y être. Jouer devant beaucoup de public, ça va aussi être nouveau. Avec les championnats du monde U18 qui se sont déroulés à Angers l’année dernière, j’ai eu la chance de le vivre. C’est quelque chose qui est assez cool, ça pousse à jouer un meilleur jeu et dans les moments compliqués c’est là que le public sait nous pousser.
Pouvez-vous nous parler du projet avec Valenciennes ?
Ce qui est prévu, c’est d’être 100% en Magnus et quand il y aura des matchs de D1 à Valenciennes, j’irais jouer là-bas. Le but c’est que je joue le plus de matchs possible.
Kevin Devigne
Crédit photo : Sven Walker