KARATE – Gilles Minet : « On a raflé à peu près une cinquantaine de médailles »

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Gilles Minet, président de l’AKSAM Karaté Shotokan Amiens, dresse un bilan de la saison au sein de son club, et évoque les stages qu’il a pu organiser au cours de l’année. Rencontre.

Quel bilan tirez-vous de votre saison ?

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Cela s’est très bien passé, on a eu un peu plus de 60 enfants, des adultes… J’ai inscrit aux alentours de 110 licenciés. Cette saison, on a eu beaucoup de compétitions et beaucoup de remises de médailles. On a raflé à peu près une cinquantaine de médailles. Puis les stages, parce qu’au collège la Salle, j’organisais des stages et généralement je fais venir un ami qui est Jean-Jacques Hazard, 6ème dan, et je fais venir aussi Bertrand Jailler, qui est 5ème dan. Ce sont des experts du karaté […] Je suis président et je suis l’enseignant principal. Et là, j’en ai préparé dix à la ceinture noire qui vont passer au mois de décembre, au comité départemental de la Somme.

Vous avez fait une remise de ceintures en fin de saison également ?

Oui, j’ai fait à peu près 70 passages. Parce que la chose qu’il faut savoir, c’est qu’au début, il y a plein d’enfants. Et ensuite, ça fond. J’ai fait venir Jean-Jacques Hazard, et le nouveau président du comité départemental. Les parents sont conviés. Chaque élève est invité à venir sur le petit podium qu’on peut faire. Et après il y a le salut. Les parents en profitent pour faire des photos. Et ensuite, on finit généralement par faire un kata.

Vous avez pu également pratiquer la discipline lors de stages, n’est-ce pas ?

On a fait des stages en extérieur, sur Amiens, Chauny, Gauchy. A chaque fois qu’il y a un stage, on y va. Ce sont des stages avec des hauts gradés, pour se perfectionner davantage. Tu crois travailler des trucs qui sont compliqués, mais c’est du basique. C’est de la projection, des points techniques, du renforcement.

Ces stages sont-ils ouverts à tout le monde ?

Généralement, c’est spécifié sur la fiche à partir de quelle ceinture. Il y a des stages qui sont aussi réservés uniquement aux enseignants. Mais souvent, ils font un cours enfants avant et ensuite ils font le stage adultes.

Organisez-vous des stages au sein de votre club également ?

On en a fait deux. C’est toujours surprenant. En plus, c’est motivant. Motivant et puis tracassant d’un autre côté. Parce que quand tu organises un stage, la première chose que tu te dis, c’est est-ce qu’il va y avoir du monde ? Et généralement ça se passe bien. Là je vois par rapport aux stages qu’on a pu faire, les Sensei qui sont venus, ils ont pris les enfants en premier, et ensuite ils ont fait le cours adultes. Cela permet à toutes les personnes qui sont au club de pouvoir bénéficier du stage. Sur ces deux stages, il y en a un où on devait être 80 à peu près. A savoir qu’il y a des personnes de l’étranger, ou de Paris qui sont venues. Cela permet d’avoir un horizon plus large.

Y a-t-il des choses à améliorer dans votre club ?

Il y a toujours des choses à améliorer. Ce serait augmenter le nombre de licenciés. Je sais que je suis présent 10 heures par semaines. En fin de compte, on est ouvert le lundi soir, le mercredi soir, le jeudi soir, le vendredi et le samedi. Je crois que le maximum est fait. L’année dernière on m’avait demandé d’organiser des petits stages pour des centres de loisirs. On en avait fait un sur Corbie, et les gosses ont vachement adhéré. En quatre jours de temps, on avait réussi à leur faire faire un kata. C’est ça le but. Ce n’est pas dire, j’ai fait un stage, je suis content. C’est de le faire et d’en tirer quelque chose. Ce n’est pas pour que les enfants viennent chez toi. C’est qu’ils ont découvert quelque chose, et qu’après ils puissent pratiquer le karaté.

Propos recueillis par Romain Ales
Crédit photo : DR AKSAM Karaté Shotokan Amiens

Publié par La Rédaction

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