Ce vendredi 17 mars, la Base Nautique de Picquigny sera le cadre de l’assemblée générale de la Ligue des Hauts de France.
C’est une grande première pour le club de canoë-kayak Picquigny Vieille Somme, présidé par Philippe Vermersch. En effet, on connait la spécificité du bassin de Picquigny, considéré comme le plus sélectif et technique de tout le Nord de la France avec le slalom mais aussi la descente qui sont en vogue durant plusieurs mois de l’année. C’est aussi un sport où on retrouve des hommes et des femmes, sans distinction. Le canoë kayak prouve amplement que ce sport accueille sans aucune discrimination des hommes et des femmes.
A Picquigny, qui compte 61 licenciés dont 26 compétiteurs, on trouve côte à côte des spécialistes de haut niveau comme Caroline Loir qui a décroché son accession à la Nationale 2 à la fois en kayak et en canoë en juillet dernier à Yenne en Savoie. Il y a aussi des personnes qui prennent une licence à la journée et peuvent s’initier à cette discipline. Cette année, Picquigny Vieille Somme organisera six épreuves, la première les 15 et 16 avril avec le sélectif pour le championnat de France de slalom. Le samedi 6 mai, se disputera le championnat régional de descente sprint et ce même jour aura lieu la traditionnelle Fête des Géraniums.
Pour revenir au président Philippe Vermersch, il a mené à bien la première assemblée générale de son club. Une assemblée qui a réuni plus de la moitié des licenciés parmi lesquels nous avons noté la présence de nouvelles têtes venues par exemple du club de Beauvais et à qui, il a rapporté ce slogan célèbre : « Tout seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin. » Enfin, le dernier samedi de mars verra cette fois l’assemblée générale du comité de la Somme dont le président n’est autre que Philippe Vermersch. Ce dernier a fait allusion aux Jeux de Paris et on sait que le canoë kayak est une discipline importante : « Nous affirmons haut et fort que nous ne sommes qu’à une heure en train de Paris. Pourquoi, n’aurions nous pas aussi le droit de toucher une partie de l’héritage de ces Jeux Olympiques ? ».
Lionel Herbet
Crédit photo : Lionel Herbet