L’entraîneur d’Amiens, Mario Richer, n’a pas goûté au coaching rouennais, alors que l’alignement des Gothiques comptait de nombreux absents mardi 28 février à l’Île Lacroix (7-2). La liste des forfaits pourrait d’ailleurs s’allonger d’ici le prochain match.
Aviez-vous trop d’absents pour pouvoir rivaliser avec Rouen ?
Il nous a manqué des joueurs d’impact. Leur avantage numérique a contribué au niveau du pointage. Nous, il nous a manqué Joey West qui est un expert, Lopachuk aussi c’est un gars qui joue sur notre désavantage numérique et Dan (Gibb) qui est l’un des meilleurs de la ligue pour bloquer les tirs. Ce sont trois pièces maîtresses qui nous ont manqué défensivement pour bien jouer contre Rouen. On a des joueurs blessés, des joueurs malades. D’autres dans le vestiaire étaient malades mais on n’avait pas le choix de les faire jouer parce qu’on n’avait pas assez de joueurs. On a été obligé de faire appel à notre réserve (S.Tagliapietra, Salomez, Moktari et Demazier).
Les jeunes ont beaucoup joué en troisième période, pour vous le match était-il déjà terminé ?
Je voulais les faire jouer sauf que de l’autre côté il ne mettait pas son quatrième trio. Deux fois j’ai mis ma quatrième ligne et la première ligne de Rouen a marqué… Ils voulaient prendre de l’avance et être sûrs de gagner le match. C’est une façon de gérer le match. Si j’ai une grosse équipe comme ça, je fais jouer mes quatre trios parce que les jeunes de Rouen jouent en junior A et les nôtres en junior C, donc il n’y a même pas photo. Je les ai fait jouer un peu plus dans le troisième et ils se sont bien débrouillé. Même notre quatrième gardien dans la hiérarchie a fait une période solide, tandis qu’eux ont gardé Pintaric tout le long du match… C’est un choix.
Rouen a logiquement dominé mais quand on se penche dans le détail sur les actions du match, vous avez eu des occasions énormes…
En deuxième période, on a eu trois échappées mais contre Pintaric ce n’est pas facile. Je me rappelle que contre lui pendant des années on a eu des fusillades et des fois on ne marquait pas en cinq tirs. Avant la coupe de France (2020), on a eu trois fusillades contre Rouen, où on avait mis aucun but en quinze tentatives. C’est un des meilleurs, si ce n’est le meilleur gardien de la ligue. On aurait pu marquer plus de buts mais à la fin on n’avait pas l’équipe pour rivaliser avec Rouen.
Comme j’avais dit, le dernier match de la saison sera très important. Il va falloir être prêt et on va l’être.
Il y a aussi les deux poteaux sur les supériorités numérique dans le troisième tiers, mis bout à bout, on se dit qu’avec une équipe au complet vous pouviez être plus prêts…
Oui, peut-être. En résumé, ils ont une meilleure équipe que nous. Que le score soit de 6-1, 7-1, 12-1, une défaite, c’est une défaite, donc ça revient au même.
Êtes-vous déjà tourné vers le dernier match de la saison régulière ?
Oui, on va commencer par bouffer (sic) et récupérer du match. Demain on va faire une réévaluation de tous les joueurs, voir ceux qui sont malades, qui vient à la patinoire, voir avec les docteurs ce que l’on peut faire pour améliorer la condition de certains pour être prêts pour la dernière journée.
Tout va donc se jouer sur la dernière journée…
Comme j’avais dit, le dernier match de la saison sera très important. Il va falloir être prêt et on va l’être.
Rouen – Amiens : 7-2 [(2-0)(4-1)(1-1)]
Buts Rouen : Tomasino assist’ Bedin 2′ ; Lamperier assist’ Guimond et Tessier 13’55 ; Beauchemin assist’ Boivin et Lamperier 21’35 (SN) ; Leborgne assist’ Mallet et Elorinne 23’50 (PK) ; Mallet assist’ 27’07 ; Tomasino assist’ Lamperier et Yeo 33′ ; Boivin assist’ Leborgne et Dodero 58′
Buts Amiens : Turcotte assist’ Sabatier 22’45 ; Bouchard 45’06 ;
Julien Benesteau
Crédit photos : Kevin Devigne – Gazette Sports