À la faveur de l’exclusion de la Russie et de la Biélorussie, les Français retrouvaient l’élite deux ans après leur relégation. Henri-Corentin Buysse et Romain Bault ont contribué à la bonne entame de mondial en Finlande.
Du bon mais pas suffisant contre la Slovaquie
Annoncé comme étant le gardien numéro un de l’effectif national, Henri-Corentin Buysse débutait son mondial dès la première rencontre, contre la Slovaquie. Romain Bault quant à lui patinait ses premières minutes de mondial. En défense, on y voyait également le natif d’Amiens, Hugo Gallet, avec déjà trois mondiaux à son actif. Après plusieurs arrêts importants, le gardien des Gothiques se trouvait battu sur un rebond, synonyme d’ouverture du score pour les Slovaques (10’23 : 0-1). En infériorité numérique, les Bleus succombaient à l’expérience de Tomas Tatar (21’54 : 0-2). La réduction française se faisait par Anthony Rech, au grand bonheur de Bault, présent sur cette ligne décisive (26’06 : 1-2). Un mauvais changement slovaque causait la course de Jordann Perret, qui égalisait (32’49 : 2-2). Avec moins de deux minutes à jouer dans la seconde période, les Français encaissaient un troisième but des Slovaques, but casquette pour Buysse (38’03 2-3). C’est en cage vide que l’ultime but de la rencontre trouvait le chemin des filets pour les Slovaques (59’52 : 2-4).
Trois points précieux contre le Kazakhstan
« Riton » retrouvait ses cages, deux jours après la dernière confrontation et contre un concurrent direct au maintien, le Kazakhstan. Si c’est du côté kazakhs que la joie se faisait entendre, trompant Buysse grâce à un palet bien aidé par le patin de l’attaquant adverse (05’08 : 0-1), les Bleus réagissaient en seconde période. D’abord Alexandre Texier d’un tir laser redonnait de l’espoir (32’31 : 1-1) puis Chakiachvili en supériorité (39’35 : 2-1). Buysse parvenait à repousser les assauts adverses en toute fin de match, jusqu’au buzzer final. C’est avec 96,30 % d’arrêt que le portier amiénois terminait la rencontre. Malgré la descente de Bault dans le quatrième duo défensif, l’autre défenseur amiénois Hugo Gallet culminait plus de 22 minutes de jeu.
Des Allemands accrochés, mais pas assez
Au lendemain de leur victoire, les bleus enchainaient contre l’Allemagne. Sur la glace, on ne retrouvait aucun des deux Amiénois, laissés au repos. Dans une rencontre accrochée, les Français ont cru pouvoir récolter quelques points importants, suite à l’égalisation (2-2) de Hugo Gallet, mais un troisième but des Allemands rendait la tâche trop difficile aux hommes de Phillipe Bozon dans cette fin de rencontre (2-3).
Revirement de situation face à l’Italie
Face à un concurrent direct au maintien, Buysse et Bault retrouvaient la glace. Le début de match est compliqué pour les Bleus. Les Italiens, pourtant en infériorité numérique, débloquaient la rencontre (14’42 : 0-1). Les difficultés rencontrées dans la première période se confirmaient au fil des minutes. Au profit d’un sixième joueur, le portier des Gothiques regagnait le banc en toute fin de match. Un pari gagnant pour Philippe Bozon puisque Sacha Treille égalisait (58’42 : 1-1). À l’entame de la prolongation, l’équipe de France pressait suffisamment pour défaire le palet de leurs voisins, et Tim Bozon trouvait l’amiénois Hugo Gallet pour confirmer (61’04 : 2-1).
Si mathématiquement le maintien n’est pas acquis, les Bleus sont parvenus à se défaire de leurs deux concurrents directs et terminent avec 5 points après leurs quatre premiers matchs.
Kevin Devigne
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr