Après une trêve internationale de 15 jours, l’Amiens SC retrouve la compétition avec la réception de Rodez ce samedi. Voici ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de Philippe Hinschberger avant ce match.
- Sur la disponibilité des dernières recrues : « Entre ceux qui s’entrainaient en groupe comme Pavlovic ou ceux qui s’entraînaient seul comme Dossevi, il y a une différence. Mais ce sont des garçons, sur les jours d’entraînement passés avec nous, qui ont plutôt montré de belles choses.
Benet que je connais bien par exemple, il s’est entraîné deux-trois jours avec nous, et sur ce qu’il a montré je n’ai pas vu de grosses anomalies par rapport à ce que je connais. » - « C’est toujours difficile de faire des choix, quand on choisit c’est toujours dur. Ce qui est le plus dur c’est de faire les bons. Et quand on a fait les bons, on le sait souvent à la fin des matchs. »
- Interrogé sur l’état de forme de Gnahoré : « Il s’entraine avec nous. Il a joué une demi-heure la semaine dernière, c’était un peu compliqué quand même. On ne va pas revenir sur son poids, il a encore des kilos à perdre, donc il a des échéances de ce côté-là qui lui sont fixées et il faut qu’ils les atteignent. »
- « On sent une plus-value technique sur des garçons offensifs, comme Dossevi, comme Bamba, ils viennent de Ligue 1 et on comprend pourquoi. Ça joue simple, ça va vite, ça fait les bons choix, techniquement c’est propre. Je ne veux pas dire que nous on ne l’est pas mais ce sont des gens qui peuvent aussi nous tirer le groupe et l’équipe vers le haut. »
- À propos de Jessy Benet : « Dans un rôle de milieu offensif, c’est quelqu’un qui peut lier la sauce, au milieu on n’a pas 50 000 joueurs. Dans ce rôle de garçon qui peut-être un vrai lien on en n’a pas beaucoup.
Jessy Benet c’est un garçon qui a beaucoup de volume, qui défend, il peut jouer 6 également. » - Est-ce que l’Amiens SC va enfin lancer sa saison ? : « J’espère que c’est notre départ en tout cas, car pour l’instant je n’ai pas le sentiment que l’on ait vraiment démarré notre saison. On a bafouillé sur nos trois premiers matchs, on a un peu bidouillé sur les trois suivants même si on a gagné à Guingamp, on ne peut pas dire que l’on ait sauté de joie à Niort ou contre Sochaux. J’espère surtout que l’on va mettre quelque chose d’autre dans nos matchs. Mettre un peu plus de spectacle, de punch, qu’on soit une équipe plus joueuse, que l’on se cache un peu moins. »
- « Moi je ne connais pas un joueur qui me dit « je peux commencer », s’il n’est pas prêt, parce que tout ce qu’il risque c’est de ne pas être bon, de passer à travers et de se retrouver lui même dehors le coup d’après. Donc c’est aussi une histoire de bien se connaître. »
- « Pour ne pas te faire contrer, soit tu n’attaques pas et tu n’es pas emmerdé (sic), soit tu attaques et tu perds moins le ballon devant, ce qui devrait être notre cas, j’espère, avec les gens que l’on a pris. Si tu attaques mieux tu te fais aussi moins contrer. »
- Concernant la charnière Pavlovic-Fofana : « Ce sont deux garçons qui viennent de Ligue 1, Pavlovic c’est un garçon qui a une centaine de matchs de Ligue 1. Mamadou Fofana depuis qu’il est là, je touche du bois, on n’a pas pris de but. Donc c’est une association qui pour moi est la meilleure, même si Formose Mendy a fait ses matchs. »
- Sur ce qu’il attend d’Aliou Badji : « C’est un garçon qui avance, mais qui est encore loin de son niveau, franchement loin de son niveau, de ce que l’on a pu voir quand on l’a recruté. Je pense aussi à l’aspect technique, dans la manière de garder les ballons, c’est un peu le problème avec nos attaquants.
Dans leur jeu dos au but ils doivent garder beaucoup plus de ballons. »
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédit photo Leandre Leber Gazettesports.fr